Un prothésiste dentaire ou technicien dentaire est un professionnel chargé d'élaborer un appareillage destiné à la restauration et au rétablissement fonctionnel et esthétique du système de manducation dans le domaine de l'odontologie.
Ces appareillages peuvent être des prothèses dentaires fixes unitaires, couramment nommées couronnes, des prothèses dentaires fixes plurales, couramment nommées bridges ou ponts au Canada, des prothèses amovibles partielles ou totales (complètes), couramment nommées dentier, ou encore des appareils d'orthodontie.
En France, les prothésistes dentaires sont des artisans travaillant exclusivement sur prescription médicale d'un chirurgien-dentiste ou parfois d'un stomatologue. Conformément à la directive européenne 93/42 rendue obligatoire en , il est fabricant de dispositifs médicaux sur mesure (DMSM).
En 2009, le ministère du Travail estimait que 4950 laboratoires employaient 25134 salariés.
En 2013, l' () comptait 3 800 entreprises et 17 900 professionnels (4 200 chefs d’entreprises et 13 700 salariés, 1 500 embauches pour 2 250 départs) réalisant un chiffre d'affaires annuel stable de 1,2 milliard d'euros, plus de 27 % des laboratoires ont disparu en dix ans alors que l’importation représente environ 30 % du nombre de prothèses posées et 45 % des laboratoires étaient équipés en CAO.
En 2015, le chiffre d'affaires de 1,245 milliard d'euros s'érodait de 1 à 2 % par an.
En 2017 selon l'UNPPD, plus de la moitié des 3.700 laboratoires sont équipés en CAO (deux fois plus qu'en 2008) et 33 % en CFAO et le quart des effectifs a quitté la profession en dix ans.
Un () doit investir 500.000 euros pour fabriquer environ 3.000 bases en :en:chrome-cobalt par mois, précises à 30 microns, pour gagner en qualité, en reproductivité, en délai et de l'ordre de 25 % en productivité: la marge des prothésistes associés est de 15 %, souvent moins pour les indépendants.
Les entreprises de plus de 7 salariés forment 45 % de l'ensemble, réalisant 55 % des 47 millions d'euros d'investissement en 2016.