vignette|Procession funéraire juive en Pologne en 1939.
vignette|Obsèques de Marguerite Moreno, 1948, Archives de Toulouse.
Un rite funéraire, ou des funérailles, est un ensemble de gestes, de rites et de paroles et dans certains pays de danses, accompagnant l'agonie puis la mort d'un être humain pour lui rendre hommage et, en quelque sorte, l'accompagner grâce à une cérémonie.
Les anthropologues considèrent généralement que les rituels funéraires sont un des fondements du passage à la civilisation.
Ces rites semblent relever depuis toujours de la religion, mais la reconnaissance dans le monde contemporain d'une philosophie agnostique modifie la prise en compte des derniers instants de la vie et/ou permet l'émergence d'un nouveau type de rites et cérémonies.
La nature du rituel varie selon l'époque, le statut social du défunt, les croyances d'une société, les conditions du décès et parfois selon la volonté du défunt.
L'étude rétrospective des rituels funéraires par les indices laissés dans les tombes, croisées avec d'autres éléments archéologiques, permet de délimiter l'aire géographique et parfois l'histoire de sociétés disparues.
De même l'ethnologie attache une grande importance à l'étude des rites funéraires, qui éclaire la compréhension des rapports entre les individus et avec le monde tel qu'ils le conçoivent.
Les funérailles et le deuil collectif sont aussi l'occasion de moments particuliers de sociabilité qui marquent l'histoire d'un groupe.
Un moment clé — pour un individu ordinaire — est l'embaumement (soins de thanatopraxie), la crémation (le terme d'incinération est plutôt réservé aux animaux) ou l'inhumation (enterrement) et plus rarement l'immersion en mer, la cryomation, l'anthropophagie (vraie ou symbolique, avec par exemple la consommation des cendres du cadavre brûlé) ou l'offrande du cadavre (généralement découpé, comme chez les peuples de l'Himalaya) aux vautours.
Les personnages célèbres ont parfois droit à des funérailles « exceptionnelles ».