Concept

Arditi del Popolo

Résumé
Arditi del Popolo (« Soldats du Peuple ») est une organisation antifasciste née en 1921 de la scission de la section romaine des Arditi d'Italie sur l'initiative d'un groupe d'inscrits emmené par le sympathisant anarchiste Argo Secondari et soutenu par Mario Carli : l'objectif de la scission est de s'opposer à la violence des chemises noires. Ce mouvement s'oppose aux expéditions punitives fascistes et crée de véritables milices pour la protection des quartiers et des centres objet des attaques armées de la part des squadristi fascistes. Les Arditi del Popolo sont l'organisation militaire du front uni à fortes composantes anarchistes et communistes auquel s'ajoutèrent les formations de défense prolétarienne. Tant que les fascistes continueront à brûler nos maisons du peuple, maisons sacrées des travailleurs, tant que les fascistes assassineront les frères ouvriers, tant qu'ils continueront la guerre fratricide, les Arditi d'Italie ne pourront rien avoir de commun avec eux. Un sillon profond de sang et de décombres fumants divisent les fascistes et les Arditi.Déclaration du lieutenant Argo Secondari, plusieurs fois décoré pendant la Première Guerre mondiale. À l'assemblée des Arditi del Popolo du , rapporté par l’Umanità Nova, Rome, Bien loin du patriotard requin, fier de notre orgueil de race, conscients que notre Patrie est là où se trouvent les peuples opprimés : Ouvriers, masses laborieuses, Arditi d'Italie, À NOUS!Synthèse d'une partie de documents de la police de Rome 1922 Un grand nombre d'Arditi proviennent du mouvement fasciste, même si l'adhésion n'est pas unanime ni majoritaire. Le rapport avec le fascisme n'a pas été toujours linéaire et il arrive, dans les périodes agitées, qu'il y ait des expulsions de l'association des Arditi d'Italie d'inscrits au Parti national fasciste (PNF). Après la Première Guerre mondiale, les Arditi affluent dans l'Association Arditi d'Italie, fondée par le capitaine Mario Carli, le même qui, après l'assaut de la maison du Travail de Milan par un groupe d'Arditi dont Tommaso Marinetti, écrit l'article « Arditi non gendarmi » et brise l'entente instaurée entre les Arditi et le fascisme.
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