Un est, au Japon, un bien culturel important d'une valeur exceptionnelle et de portée universelle appartenant au patrimoine culturel matériel de la nation. Depuis 1950, le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie dispose de l'arsenal législatif nécessaire pour inventorier et classer les biens culturels du pays, et mettre en œuvre les mesures appropriées pour leur protection et conservation.
À la fin du , prenant conscience de l'intérêt de préserver les témoignages du passé, le gouvernement japonais formule les premières dispositions légales visant à protéger les édifices religieux anciens. Une loi, promulguée en 1897, établit la définition juridique d'un trésor national. Au cours du , les législateurs nippons élargissent celle-ci aux œuvres architecturales civiles, aux œuvres scripturales anciennes et à celles des beaux-arts et de l'artisanat, et ils précisent les critères de classement au titre de trésor national. La loi sur la protection des biens culturels de 1950, notamment, fixe les fondements de la politique patrimoniale du Japon.
Au début du troisième millénaire, le patrimoine national japonais comprend plus d'un millier de trésors nationaux, distingués parmi plus de quinze mille biens culturels matériels importants et dont quelques-uns sont inscrits sur la liste du patrimoine de l'humanité établie par l'UNESCO.
La région du Kansai, la ville de Kyoto en particulier, concentre, sur ses sites historiques, dans ses musées, ses temples bouddhiques et sanctuaires shintō, une part importante des trésors nationaux du Japon.
vignette|国宝 : les deux sinogrammes associés pour créer l'expression « trésor national », forme simplifiée d'une graphie traditionnelle chinoise plus ancienne : 國寶.|alt=Dessin de deux caractères chinois en noir, sur fond gris clair.
Le terme « », « trésor national », est utilisé au Japon bien avant son introduction, à la fin du , dans le cadre législatif national pour définir les biens culturels du patrimoine national les plus importants.