vignette|redresse=1.5| Nez humain vu de profil. Formant une saillie médio-faciale, il s'inscrit dans une pyramide triangulaire à sommet supérieur. Il présente trois bords : le dos ou l'arête, bord antérieur arrondi qui s'étend de la racine du nez (notée A, au niveau de l'espace inter-sourcilier ou glabelle) à la pointe (apex noté B) saillante. Les sillons naso-labiaux (ou sillons alaires) formant les bords latéraux, le sillon sous-nasal (philtrum) et les les bords inférieurs. il présente trois faces : la face inférieure porte deux orifices piriformes, les narines, délimités médialement par le septum nasal et latéralement par deux faces, les ailes du nez séparées de la joue par le sillon alaire noté C.
vignette| Le nez n'est pas apparu pour les lunettes, contrairement au paradigme adaptationniste panglossien énoncé dans le Candide de Voltaire.|244x244px
Le nez, appelé aussi appendice nasal, est chez l'être humain la saillie médiane du visage située au-dessus de la lèvre supérieure et qui, en le surplombant, recouvre l'orifice des fosses nasales, qui constituent le segment supérieur des voies respiratoires et renferment l'organe de l'olfaction. Il concourt, en livrant passage à l'air, à l'accomplissement de la respiration et de la phonation.
Ce terme est également utilisé par analogie pour les vertébrés tétrapodes ne possédant pas une truffe à l'extrémité du museau (« nez » des poissons, nez olfactif et nez respiratoire des crocodiliens).
La graphie nez est attestée en 1314 dans les écrits de chirurgie de Henri de Mondeville. Le mot ancien français nes, et l'adjectif ou substantif nasel, cités dans la Chanson de Roland, proviennent du mot latin de genre masculin nāsus, nasi, signifiant le nez humain. Le nez est associé dans le monde gréco-romain au sens de l'odorat, il est aussi le siège de la colère. L'allongement du nez, ne serait-ce d'un pied, dans les vieux contes romans ou germaniques, n'est souvent pas bon signe pour le protagoniste, à moins de ne susciter que l'hilarité des témoins.