Le tokelau, parfois tokelauan, rarement tokelauien, est une langue polynésienne, parlée aux Tokelau, en Nouvelle-Zélande.
Cette langue n'utilise que 15 lettres : a, e, i, o, u, f, g, k, l, m, n, p, h, t et v. Elle se compose de 5 voyelles : a, e, i, o et u et de 10 consonnes : f, g, k, l, m, n, p, h, t, v.
Cette langue est parlée par aux Tokelau et par quelques habitants de l'île de Swains, île située au nord du groupe d'îles principal des Samoa américaines. Elle fait partie des langues polynésiennes. Avec l'anglais, c'est la langue officielle des Tokelau. En plus de la population des Tokelau, le tokelau est parlé par près de expatriés dans la région d'Auckland. Le tokelau est enseigné au sein du cercle familial ou dans quelques écoles privées.
L'UNESCO classe le tokelau parmi les langues sérieusement en danger, le projet Langues en danger le classe parmi les langues menacées. Les Tokelauiens craignent de voir leur langue disparaître à cause des migrations entraînées par le changement climatique (de plus en plus d'insulaires quittent les atolls pour la Nouvelle-Zélande, où la transmission se perd). Sur les 7000 Tokelauans de Nouvelle-Zélande, seuls 32% parlent la langue.
Quelques mots de tokelauan :
« Salut » : malo ni / tofaa / taloha
« Comment ça va ? » / « Comment fais-tu ? » : Ea mai koe ?
« Très bien » : ko au e lelei
« S'il te plaît » : faka molemole
« Merci » : faka fetai
« Oui » : lo
« Non » : heai
« Il fait beau » : te manaia o te tau
« Vous êtes fou ! » : Koe te hoho !
« Ne cours pas si vite ! » : Koe na he vili lahi !
« Arrête de danser ! » : Fakauma te hiva !
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Kupu mai te tūtolu : Tokelau oral literature, textes réunis, traduits et commentés par Ingjerd Hoëm, Even Hovdhaugen et Arnfinn Muruvik Vonen, Scandinavian University Press, Oslo ; The Institute for Comparative Research in Human Culture, Oxford, 1992, 196 p.