vignette|Timbre finlandais célébrant les 25 ans du traité YYA avec l'URSS (1973).
La finlandisation (suomettuminen ; finlandisering ; Finnlandisierung) est une expression faisant référence à l'influence que peut avoir un pays puissant sur la politique extérieure d'un plus petit pays voisin. Cette expression a été inventée en raison de l'influence qu'exerçait l'URSS sur la Finlande après le traité YYA de 1948, imposant à cette dernière une neutralité subie et qui a perduré jusqu'à la décision de Sanna Marin d'adopter une position ferme face à Vladimir Poutine à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022.
Le terme a été utilisé en 1953 par le ministre autrichien des Affaires étrangères Karl Gruber pour mettre en garde son pays contre les dangers de l'Ostpolitik allemande et désigner les limitations imposées par un État puissant à l'autonomie d'un voisin plus faible en faisant référence aux relations politiques entre la Finlande et l'URSS.
Reprise par Franz Josef Strauß, l'expression, qui est perçue comme péjorative, trouve donc son origine dans les débats des années 1960 et 1970 en Allemagne et dans les autres pays de l'OTAN.
Elle désignait le fait qu'un pays devienne neutre, dans le but, non seulement de préserver la souveraineté nationale, mais également de ne pas défier une puissance voisine. La Finlande est le pays directement à l'origine du mot à cause de sa politique extérieure vis-à-vis de l'Union soviétique pendant la guerre froide. Elle refusa notamment de rejoindre l'OTAN. Mais le terme peut aussi faire référence à d'autres relations internationales comme l'attitude du Danemark envers l'Allemagne entre 1871 et 1940.
De nos jours il est utilisé pour décrire des relations entre pays comme Taïwan avec la Chine ou du Liban avec la Syrie. Elle est maintenant utilisée de façon plus générale encore.
En Finlande même, l'utilisation du terme « finlandisation » était perçue comme très offensante et comme l'expression d'une incapacité à comprendre comment un petit État peut faire un compromis avec une superpuissance très différente culturellement et idéologiquement, et ceci sans perdre sa souveraineté.
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La guerre froide (en anglais Cold War ; en russe Холодная война, Kholodnaïa voïna) est le nom donné à la période de fortes tensions géopolitiques durant la seconde moitié du , entre d'une part les États-Unis et leurs alliés constitutifs du bloc de l'Ouest et d'autre part l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et ses États satellites formant le bloc de l'Est. La guerre froide s'installe progressivement à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale dans les années 1945 à 1947 et dure jusqu'à la chute des régimes communistes en Europe en 1989, rapidement suivie de la dislocation de l'URSS en .
thumb|upright=2.0|Les États rouges représentent des gouvernements communistes alignés avec l'Union soviétique. Les jaunes (Somalie et Albanie) représentent les gouvernements des États communistes alignés avec la République populaire de Chine. Les États noirs (Corée du Nord et Yougoslavie) représentent les gouvernements communistes qui n'étaient alignés avec aucun des deux.
La neutralité désigne généralement un positionnement d'abstention bienveillant ou armé, l'absence d'implication dans un conflit armé ou dans tout type d'affrontement. Elle répond à un régime juridique strict, ce qui la différencie de notions politiques proches comme l'isolationnisme ou le non-alignement. Le concept de pays neutre est plus fort que le concept de pays non belligérant. Un pays neutre ne soutient aucune des parties impliquées dans une guerre tandis qu'un pays non-belligérant s'engage simplement à ne pas intervenir militairement, mais peut vendre ou même offrir des armes aux belligérants.