L'iMac G4 connu également sous le nom de iMac Tournesol est un ordinateur de type iMac lancé par Apple en janvier 2002. Il s'agit de la deuxième génération d'ordinateurs iMac.
L’iMac G4 est le successeur de l’iMac G3, un ordinateur de type tout-en-un qui privilégie la simplicité de transport et la mise en route ; en effet, tout comme son prédécesseur, il suffit de brancher le cordon secteur, le clavier et la souris pour qu’il soit fonctionnel. Il est surmonté d’un écran plat orientable grâce à un bras articulé, ce qui lui a valu son surnom de « iMac Tournesol ».
Le développement de l’iMac G4 a débuté en 1999 et a pris environ trois ans afin de placer correctement l’ensemble des composants informatiques — souvent rectangulaires — sous une demi‐sphère de de diamètre.
Face au succès considérable du G3, y compris dans le milieu éducatif, grâce à son caractère novateur et son rapport qualité/prix intéressant, le succès de l’iMac G4 est beaucoup moindre. En effet, sa nouvelle forme, une lampe de bureau, plaît énormément ou pas du tout. Le G4 est surtout puissant et la principale caractéristique est son écran plat à cristaux liquides TFT qui transmet un signal totalement numérique ; une première pour un ordinateur de bureau.
L’écran permet une résolution supérieure à un tube cathodique sans en avoir les inconvénients (surtout le poids), et, de par sa légèreté, a été monté sur un bras articulé horizontalement et verticalement qui permet de déporter à son envie l’écran de son unité centrale ; une chose infaisable sur un iMac G3 ou un eMac.
Ce caractère tout novateur a une répercussion forte sur le coût de l’appareil : il peut être le double de l’iMac G3. Ceci s’explique facilement par le coût, en 2002, des écrans ACL, ainsi que la logistique déployée pour construire un ordinateur possédant des pièces uniques : une carte logique ronde, une alimentation propriétaire, et les coûts de fabrication du microprocesseur G4 à la charge d’Apple (IBM ayant refusé de construire ce que ce dernier qualifie non pas de nouveau microprocesseur mais de « mise à jour » du PowerPC G3).