400px|vignette|La reconnaissance politique du génocide arménien dans le monde. vignette|Le Catholicos Karekin II et l'Archevêque Rowan Williams au monument du génocide arménien de Erevan. La question de la reconnaissance politique du génocide arménien, peu évoquée durant une grande partie du , a été ravivée d'abord par l'apparition du terrorisme arménien durant les années 1970 (notamment par le CJGA et l'ASALA), puis à l'occasion de l'ouverture de négociations entre l'Union européenne et la Turquie en vue d'une adhésion éventuelle de celle-ci. Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le . Cette question est fréquemment abordée lors des controverses concernant l'adhésion de la Turquie à l'UE et des débats sur les lois mémorielles. L'Uruguay est le premier pays à reconnaître officiellement le génocide arménien, le . Le , le président du pays signe une loi désignant le « journée pour la reconnaissance des martyrs arméniens ». De nombreuses reconnaissances de ce génocide sont adoptées par la suite à travers le monde : le Parlement européen (), le Conseil de l'Europe (déclaration écrite de l'Assemblée parlementaire le ) et le Parlement du Mercosur () reconnaissent le génocide. 1965 : Le , l'Uruguay est le premier pays à reconnaître officiellement le génocide arménien. 1982 : Le , la Chambre des représentants de Chypre reconnaît le génocide arménien. 1984 : Le , la Chambre des représentants des États-Unis adopte la résolution 247 décrétant le « Journée nationale du souvenir de l'inhumanité de l'homme pour l'homme » en mémoire de toutes les victimes d'un génocide et en particulier du « million et demi de personnes d'ascendance arménienne victimes du génocide commis en Turquie entre 1915 et 1923 »). La reconnaissance formelle du génocide ne surviendra que par une nouvelle résolution de la même Chambre des représentants, le . 1985 : Le , une sous-commission de l'ONU pour la prévention des droits de l'homme et la protection des minorités publie un rapport qualifiant le massacre des Arméniens de génocide.