Concept

Site archéologique de Volubilis

Résumé
Volubilis (en berbère : ⵡⴰⵍⵉⵍⵉ - en وليلي walili) est le vestige d'une ville romaine construite sur l'ancien site d'une ville punico-berbère, qui fut capitale du royaume de Maurétanie, située dans la plaine du Saïss, dans le Nord marocain, sur les bords de l'oued Rhoumane, rivière de la banlieue de Meknès, non loin de la ville sainte de Moulay Driss Zerhoun où repose Idriss , fondateur de la dynastie des Idrissides. Partiellement découverte de nos jours, la cité antique éclôt à partir du en tant qu'établissement punique et se développe rapidement à partir du moment où elle entre dans le giron romain, pour dépasser une superficie de . La parure monumentale de la ville se développe particulièrement au , à la suite de l'enrichissement économique de la région. Située dans une région aux riches potentialités agricoles, cette ville vivait du commerce de l'huile d'olive. En effet dans ses ruines de nombreux pressoirs à huile sont présents. Cet enrichissement se traduit également dans l'architecture privée par la construction de vastes villas pourvues de belles mosaïques, la cité apparaissant comme selon Brahmi. La région, jugée indéfendable, est abandonnée par les autorités impériales romaines en 285. La ville, communauté urbaine christianisée, puis cité musulmane, continue d'être habitée pendant sept siècles. La dynastie idrisside y est fondée au . Au le site est abandonné et la population est transférée à de là, vers la cité de Moulay Driss Zerhoun. La ville ne subit pas de dégradations conséquentes semble-t-il jusqu'à un tremblement de terre au milieu du . Par la suite, les ruines sont utilisées comme carrière, en particulier pour les constructions de Meknès. Identifié plus tardivement au , le site fait partie du patrimoine protégé du Maroc depuis 1921. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques depuis le début du et la moitié seulement en est dégagée à ce jour. La qualité des trouvailles et du site a abouti à son classement sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO. selon Limane, Rebuffat et Drocourt.
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