Concept

Les Chemins de la liberté (roman)

Résumé
Les Chemins de la liberté est un roman en trois volumes de Jean-Paul Sartre, dont les deux premiers sont parus en 1945 : L’Âge de raison ; Le Sursis ; La Mort dans l'âme (paru en 1949). (un devait suivre, La Dernière Chance, mais il est demeuré inachevé). Les Chemins de la liberté constitue la dernière œuvre romanesque de Sartre. Les Chemins de la liberté présente des personnages torturés par leurs choix, leurs principes et leur exigence et soif d’indépendance exhaustive. L'œuvre déploie un registre épidictique dominant. Cette quête de liberté — ou son refus — conditionne toute l'existence de ceux pour qui elle est un principe de vie assumé et clamé (Mathieu dans L’Âge de raison) à un droit bafoué (Milan dans Le Sursis) ou pour ceux qu’elle embarrasse à l’heure de prendre des décisions fondamentales (Ivich, Daniel, etc.). Premier tome : Mathieu est professeur de philosophie. Son amie, Marcelle, est enceinte : un accident. Chacun s’active à trouver des solutions pour un avortement à un prix raisonnable et dans de relatives bonnes conditions. Sarah, qui a de l’expérience, se propose comme intermédiaire. En fait, en plus des raisons théoriques qui portent Mathieu à refuser l’engagement du mariage, il est lassé de Marcelle ; en outre, il est attiré par Ivich, la sœur de l’un de ses anciens élèves, Boris. Après maintes tergiversations, Mathieu finit par voler de l’argent à Lola, la maîtresse de Boris. Daniel, un ami homosexuel de Marcelle comprenant qu’elle a envie de garder l’enfant, se propose de l’épouser. Mathieu se prend à les envier. Eux, au moins, se sont engagés, ont décidé d’un acte devant lequel ils ne peuvent reculer. Lui, « il n’avait jamais pu se prendre complètement à un amour, à un plaisir, il n’avait jamais été vraiment malheureux : il lui semblait toujours qu’il était ailleurs, qu’il n’était pas encore né tout à fait. » Il a « l’âge de raison », et pourtant, il se sent incapable de « commettre » un acte : « Moi, tout ce que je fais, je le fais pour rien ; on dirait qu’on me vole les suites de mes actes ; tout se passe comme si je pouvais toujours reprendre mes coups.
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