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vignette|L'entrée du , décorée à la gloire de Galilée, demeure de Viviani à Florence. Vincenzo Viviani, né à Florence le , et mort dans cette même ville le , est un mathématicien, physicien et astronome italien du , disciple de Galilée. Il est un descendant du céramiste Santi Buglioni. Vincenzo Viviani naît et grandit à Florence et fait ses études dans une école jésuite. Lorsque ses capacités intellectuelles sont remarquées, le grand-duc Ferdinand II de Médicis lui alloue une bourse pour l'achat de livres de mathématiques. Il devient pupille de Torricelli et travaille sur la physique et la géométrie. Il est assistant de Galilée en 1639 jusqu'à la mort de ce dernier en 1642. Il se lie d'amitié avec son compatriote astronome et mathématicien Vincenzo Reinieri, collaborateur de Galilée. De 1655 à 1656, il édite la première édition d'un recueil de ses travaux. En 1660, Viviani et Giovanni Alfonso Borelli calculent la vitesse du son en mesurant la différence entre l'éclair et le son d'un canon. Ils obtiennent une valeur de par seconde, bien plus proche que les obtenus par Pierre Gassendi (la vitesse du son dans l'air à étant de ). Il publie en 1659 un important traité sur les coniques. En 1666, la réputation de Viviani en tant que mathématicien est reconnue dans toute l'Europe. Il commence à recevoir de nombreuses propositions d'emploi. La même année, Louis XIV lui propose un poste à l'Académie Royale et Jean II de Pologne le poste d'astronome. De peur de perdre Viviani, le grand-duc le nomme mathématicien de la Cour. Viviani accepte et décline les autres propositions. En 1687, il publie Discorso intorno al difendersi da' riempimenti e dalle corrosione de' fiumi. En 1690, Viviani publie une traduction des Éléments d'Euclide. À sa mort, en 1703, Viviani laisse un travail presque achevé sur la résistance des solides, qui est ensuite complété et publié par Luigi Guido Grandi.
Simon François Dumas Primbault