Concept

Gladio

Résumé
Gladio (« Glaive » en italien) désigne le réseau italien des Stay-behind, une structure créée sous l'égide du ministre de l'Intérieur, Mario Scelba dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour parer à une menace d'invasion soviétique. On désigne couramment par Stay-behind l'ensemble des armées secrètes européennes, dont l'existence a été révélée publiquement le par le Premier ministre italien Giulio Andreotti. L'existence de ces unités clandestines de l'OTAN est restée un secret bien gardé durant la guerre froide jusqu'en 1990, quand une branche de ce réseau international fut découverte en Italie, portant le nom de code Gladio, qui signifie glaive. Alors que la presse affirmait que les unités secrètes Stay-behind de l'OTAN étaient , le gouvernement italien, face aux sévères critiques de l'opinion publique, promit de démanteler son armée secrète. L'Italie insista cependant sur le fait que des unités clandestines similaires existaient dans tous les autres pays d'Europe de l'Ouest. Cette allégation s'est avérée correcte et les recherches qui s'ensuivirent ont permis de découvrir que d'autres réseaux existaient en France, en Belgique SDRA8, au Danemark Absalon, en Allemagne TD BJD, en Grèce LOK, au Luxembourg Stay-Behind, aux Pays Bas I&O, en Norvège ROC, au Portugal Aginter Press, en Espagne Red Quantum, en Suisse P-26, en Turquie Özel Harp Dairesi, en Suède AGAG (Aktions Gruppen Arla Gryning), et OWSGV en Autriche. Une structure similaire était également présente en Yougoslavie. Gladio a été mis en place sous l'égide de la CIA et du MI6 comme structure de l'OTAN répondant directement au SHAPE. Elle avait pour fonction de « rester derrière » en cas d'invasion soviétique, afin de mener une guerre de partisans. Dans cet objectif, des caches d'armes étaient disposées un peu partout en Italie nord-orientale (Frioul-Vénétie julienne). Ces réseaux fonctionnaient le plus souvent sans que les gouvernements nationaux en aient eu connaissance.
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