Les opérations sous fausse bannière ou sous faux pavillon (parfois désignées « sous faux drapeau », calque de l'anglais false flag) sont des actions menées avec utilisation des marques de reconnaissance d’un tiers, souvent d’un ennemi.
L'usage momentané d'une fausse bannière est une ruse de guerre courante destinée à tromper les observateurs tiers. Par contre, l'opération militaire effectuée avec une fausse bannière, c'est-à-dire l'usage des armes en se déguisant en ennemi, est considérée comme une perfidie, qui est un crime de guerre.
La ruse de guerre, y compris sous la forme du déguisement, a toujours fait partie de l'arsenal du guerrier ou du soldat. La convention de La Haye de 1907 reconnaissait ce fait dans son qui interdisait de l'uniforme ennemi. Un amendement fut rédigé après la Seconde Guerre mondiale afin de lever l'ambiguïté de cette formule, précisant que c'est l'usage des armes sous uniforme ennemi qui est visé.
vignette|À la suite de l'incident de Mukden, des experts japonais inspectent le site du .
L’incident de Mukden en 1931, planifié par l'Empire japonais qui accuse la Chine d’avoir perpétré l’attentat, donnant ainsi le prétexte à l’invasion immédiate du sud de la Mandchourie par l'armée impériale japonaise.
L’opération Himmler le : de prétendus soldats polonais attaquent un émetteur radio en territoire allemand. L'opération est en réalité montée de toutes pièces par les Allemands pour servir de prétexte à l’invasion de la Pologne par l'Allemagne.
L’incident de Mainila le : pour justifier une invasion de la Finlande, l'artillerie soviétique bombarde les environs du village russe de , proche de la frontière, tuant quatre soldats de l'Armée rouge. L'Union soviétique accuse l'artillerie finlandaise et exige des excuses de la Finlande. Cette dernière ne cède pas et l'URSS résilie deux jours plus tard le pacte de non-agression entre les deux pays puis franchit la frontière le .
L'opération Greif, dirigée par le lieutenant-colonel SS Otto Skorzeny pendant la bataille des Ardennes en .
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La Central Intelligence Agency (CIA, « agence centrale de renseignement » en français), fondée en 1947 par le National Security Act, est l'une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis. Elle est chargée de l'acquisition du renseignement (notamment par l'espionnage) et de la plupart des opérations clandestines effectuées hors du sol américain. La CIA a le statut juridique d'agence indépendante du gouvernement des États-Unis et dépend du directeur du renseignement national.
Une opération couverte est conçue et menée de façon que le commanditaire soit inconnu ou qu'il puisse raisonnablement nier son implication. Ce type d'opération vise à créer un impact politique qui peut à son tour influencer les affaires militaires, de renseignement ou judiciaires d'un pays. Idéalement, une telle opération atteint ses objectifs sans que personne sache qui a commandé l'opération, qui a réalisé l'opération et, dans certains cas, sans que personne sache que l'opération s'est déroulée avec succès (on parle alors d'opération clandestine).
vignette|Train à la suite d'un sabotage par des fellaghas en Tunisie (1952). Le sabotage est l'action de détériorer, mettre hors d’usage volontairement et le plus souvent clandestinement, du matériel, des machines, des installations militaires ou civiles, ou de désorganiser et de compromettre le succès d'un projet, d'une puissance politique ou d'une entreprise. Le terme « sabotage » est dérivé du verbe « saboter » qui lui-même vient de « sabot » et éventuellement du picard chaboter : « faire du bruit avec des sabots » et/ou du provençal sabotar : « secouer, agiter ».