Service correctionnel Canada (SCC, en anglais : Correctional Service of Canada, CSC) est une agence fédérale du gouvernement du Canada responsable de l'incarcération et de la réhabilitation de criminels condamnés à deux années et plus. Elle s'occupe de la gestion des pénitenciers, et de la surveillance des délinquants et des délinquantes dans le cadre de différents types de mesures libératoires.
Son siège social est situé dans la capitale canadienne, Ottawa.
L'agence, sous son nom et sa forme actuels, est créée en , issue du regroupement du Service canadien des pénitenciers et du Service national de libération conditionnelle survenu trois ans plus tôt, en 1976.
En 1936, une chose extraordinaire s'est produite dans l'une des prisons du service. Deux détenus ont posé des bombes dans la salle de bain et 26 codétenus sont morts.
D'importantes restructurations caractérisent le système correctionnel durant les années 1960 et 1970. Le Service canadien des pénitenciers, ancêtre du SCC, subit en 1965 une restructuration sur une base régionale afin de répondre aux besoins et particularités des régions canadiennes. Un ministère du Solliciteur général, ancêtre du ministère de la Sécurité publique, est créé un an plus tard afin qu'un ministre dédié soit chargé de l'administration des pénitenciers, au lieu du ministre de la Justice.
En 1976, le Service canadien des pénitenciers et le Service national de libération conditionnelle fusionnent et la nouvelle entité prend le nom, toujours d'usage aujourd'hui, de Service correctionnel Canada, trois ans plus tard.
Durant les années 1960, ont lieu également plusieurs initiatives visant à favoriser la réinsertion sociale des détenus. Les premières possibilités pour certains détenus de travailler à l'extérieur du pénitencier et d'y revenir le soir sont d'ailleurs testées au pénitencier de Collins Bay. En 1969, les premières unités résidentielles ouvrent leurs portes au pénitencier de Springhill afin de préparer les détenus à vivre à l'extérieur.