La psychoéducation est une discipline faisant partie de la famille des sciences sociales. Cette pratique est née au Québec au milieu des années 1950 mais est officialisée en tant que profession et discipline distincte de la psychologie par sa reconnaissance universitaire en 1971. Les psychoéducateurs interviennent auprès de personnes aux prises avec des difficultés d'adaptation se reflétant sur le plan comportemental, quel que soit l'environnement dans lequel vit la personne.
La psychoéducation a émergé à la suite de la nécessité d'intervenir d'une façon spécifique auprès des enfants et des adolescents présentant des problématiques particulières. C'est par la fondation de Boscoville, au début des années 1940, que l’embryon de la psychoéducation a été formé. Deux religieux de la Congrégation des Pères de Sainte-Croix, Albert Roger et Maurice Lafond fondent initialement un camp d'été dans le but d'offrir des vacances de plein-air à de jeunes garçons considérés comme délinquants et vivant dans des quartiers défavorisés de la Ville de Montréal. Puis, inspiré du film Boys Town, le père Roger décide de transformer le camp en véritable communauté citadine dans laquelle les jeunes en seront les citoyens. Le projet se concrétise et le nomme Boscoville en l'honneur de Don Bosco (St-Jean Bosco). Les jeunes exercent les responsabilités nécessaires au bon fonctionnement de la communauté ; pompiers, gendarmes, échevins, magistrats et même maire. Au fil du temps, le projet prend de l'expansion jusqu'en 1954 où il devient un centre permanent pouvant accueillir 75 jeunes répartis dans 6 « quartiers ». Dans les années 1960, sa capacité monte à 180 jeunes.
En 1997, après deux décennies de remise en question et à la suite de certaines études mettant en doute l'efficacité de ses méthodes ainsi qu'à l'arrivée de structures mises en place par l'État, le Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec ferme Boscoville. La rééducation des jeunes délinquants est alors confié aux Centres jeunesses de Montréal.
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La thérapie familiale est un modèle de psychothérapie qui se pratique en famille ou en couple. La thérapie familiale a été développée aux États-Unis dans les années 1950 et 1960 par plusieurs thérapeutes, dont Don Jackson, Salvador Minuchin, Jay Haley, Carl Whitaker, Virginia Satir, Murray Bowen et Nathan Ackerman. Cette approche a été importée en Europe dans les années 1970, par des psychiatres italiens (Mara Selvini Palazzoli, Maurizio Andolfi) et belge (Mony Elkaïm).
250px|vignette|droite|Le DSM-5, version originale anglaise, avec son prédécesseur, le DSM-IV-TR, version française Un trouble de la personnalité désigne, en psychiatrie et dans l'approche suivant les préceptes du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), une catégorie de traits de la personnalité mal adaptés impliquant fonctions cognitives et comportementales. Les définitions peuvent varier selon d'autres sources.
En médecine, un traitement, appelé aussi traitement médical, traitement thérapeutique, thérapie ou plus généralement thérapeutique, est un ensemble de mesures appliquées par un professionnel de la santé à une personne vis-à-vis d'une maladie, afin de l'aider à en guérir, de soulager ses symptômes, ou encore d'en prévenir l'apparition. Lorsque ce professionnel décide de ne pas médicaliser une situation qu'il juge ne pas relever de traitement, il s'agit d'abstention thérapeutique (non-initiation d'un traitement ou interruption du traitement appelée retrait ou congé thérapeutique).
Due to the increasing demands of today's fast-paced world, mental health concerns are on the rise, which necessitates innovative approaches to provide support to those in need. Open-domain conversational agents known as chatbots, offer a unique opportunit ...
EPFL2023
Schizophrenia research has focused on single mechanisms mainly. Classically, a paradigm is chosen, such as a cognitive or perceptual test. The outcome is usually that schizophrenia patients perform worse than controls. Substantial research is then spent to ...