Concept

Parti communiste indonésien

Le parti communiste indonésien (Partai Komunis Indonesia) ou PKI était, jusqu'à sa dissolution en 1965, le troisième parti communiste dans le monde en nombre d'adhérents, après ceux de la Chine et de l'Union soviétique. Le parti est fondé en 1914 dans ce qui était alors les Indes orientales néerlandaises, à l'initiative d'un socialiste hollandais, Henk Sneevliet, sous le nom d' Indische Sociaal-Democratische Vereeniging ou ISDV (association social-démocrate des Indes). L'ISDV a alors provenant des deux partis socialistes hollandais présents aux Indes néerlandaises, le Parti Social-Démocrate des Travailleurs (SDAP) et le Parti Communiste de Hollande. En 1915, l'ISDV commence à publier Het Vrije Woord (La parole libre). À l'époque, l'ISDV ne lutte pas pour l'indépendance. Sur ses quelque , trois seulement sont indigènes. Le parti prend bientôt des positions radicales et anticapitalistes. Sneevliet prend ses distances vis-à-vis du SDAP aux Pays-Bas. En 1917, l'aile réformiste de l'ISDV fait scission pour former l'Indische Sociaal-Democratische Partij (« parti social-démocrate des Indes »). En 1917, l'ISDV lance sa première publication en malais, Soeara Merdika (La voix de la liberté). Sneevliet voit dans la Révolution russe la voie à suivre pour l'Indonésie. Le parti se développe parmi les marins et soldats hollandais basés dans la colonie. Il crée les « Gardes Rouges », qui sont au bout de trois mois. Fin 1917, des soldats et des marins se révoltent dans la grande base navale des Indes néerlandaises, Surabaya, et forment un conseil des soviets. Les autorités coloniales répriment les soviets de Surabaya et l'ISDV. Les dirigeants hollandais du parti sont renvoyés aux Pays-Bas, y compris Sneevliet. Les dirigeants de la révolte sont condamnés à de prison. L'ISDV poursuit néanmoins clandestinement ses activités. Il lance une deuxième publication, Soeara Rakyat (la voix du peuple). Le départ forcé de plusieurs de ses cadres hollandais, et un travail d'entrisme au sein du Sarekat Islam, se traduisent bientôt par une majorité indigène.

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