La chlorose des végétaux est une décoloration plus ou moins prononcée des feuilles, due à un manque de chlorophylle (qui permet la photosynthèse et qui donne aux feuilles leur couleur verte).
Le terme est construit à partir du grec χλωρος (chloros) : jaune-vert. Il est employé pour décrire une affection de la vigne à partir de 1880.
vignette|gauche|Chlorose marginale : la coloration brune révèle la présence des caroténoïdes, la jaune celle des xanthophylles.
vignette|Un des symptômes du chancre résineux du pin est la chlorose des aiguilles.
La décoloration, dans le cas de la carence en fer, va du vert pâle au blanc-jaunâtre, en fonction de la gravité. Elle apparaît en cours de végétation (cycle végétatif), sur les feuilles les plus jeunes, au fur et à mesure de leur pousse. Les nervures principales restent relativement vertes alors que le limbe foliaire est uniformément décoloré, parfois une chlorose marginale se forme dans la partie apicale de la feuille. Il arrive quelquefois que cette décoloration s’estompe, avec l'apparition de la chaleur saisonnière. La décoloration peut affecter les vieilles feuilles en premier comme dans les cas de carences en azote, phosphore, potassium et magnésium. Pour la vigne, le maximum de symptômes apparaît lors de la floraison. Après le jaunissement voire blanchiment du limbe, le dessèchement du limbe entre les nervures peut aller jusqu'à la nécrose complète de la feuille (stade cottis). Les jeunes feuilles sont atteintes les premières et, la répartition dans la parcelle peut ne pas être identique.
Un autre type de chlorose s'observe lors de refroidissements brusques ou d'attaque par des polluants atmosphériques d'origine photo-chimique qui détruisent les cellules sous-épidermiques : l'épiderme séparé des assises du mésophylle donne un aspect bronzé ou argenté.
La diminution de la concentration en chlorophylle des feuilles conduit à moins d'absorption de l'énergie lumineuse dans le rouge (Cf.
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La nutrition végétale est l'ensemble des processus qui permettent aux végétaux d'absorber dans le milieu et d'assimiler les éléments nutritifs nécessaires à leur différentes fonctions physiologiques : croissance, développement, reproduction... Le principal élément nutritif intervenant dans la nutrition végétale est le carbone, tiré du dioxyde de carbone de l'air par les plantes autotrophes grâce au processus de la photosynthèse. Les plantes non chlorophylliennes, dites allotrophes ou hétérotrophes dépendent des organismes autotrophes pour leur nutrition carbonée.
thumb|upright=1.5|Désherbage total avant semis direct sans labour (Canton de Berne, Suisse). Un herbicide est une substance active ou une préparation phytosanitaire ayant la propriété de tuer les végétaux. Le terme « désherbant » est synonyme d'herbicide. Les herbicides appartiennent à la famille des pesticides, elle-même incluse dans la famille des biocides. Les herbicides sont employés en défense des cultures, dans les golfs, en sylviculture, pour lutter contre les mauvaises herbes qui concurrencent les plantes cultivées, qu'il s'agisse de plantes herbacées ou ligneuses.
thumb|Pomme de terre infectée par le mildiou (Phytophthora infestans) thumb|Tumeur sur tronc de platane La pathologie végétale, ou phytopathologie ou phytiatrie, est la science qui étudie les maladies des plantes, surtout des plantes cultivées. La distinction entre une maladie et un problème d'ordre physiologique n'est pas toujours facile à établir. À la fin de cet article est placée une énumération de problèmes physiologiques pouvant être confondus avec des maladies.