La neutralité de la monnaie est une théorie économique selon laquelle la monnaie ne peut avoir d'effets réels sur l'économie. Autrement dit, la gestion de la masse monétaire ne peut faire qu'augmenter le niveau des prix (causer une inflation ou une déflation), mais elle ne peut stimuler la production, la consommation, etc. La neutralité de la monnaie est au fondement de la dichotomie classique soutenue par l'école classique.
La neutralité de la monnaie est l'hypothèse selon laquelle la monnaie ne saurait affecter les variables réelles de l'économie. Ainsi, une modification du stock de monnaie peut faire varier le niveau des prix (les prix à la consommation, les salaires), mais pas la quantité de ce que l'économie produit réellement. En d'autres termes, la monnaie réagit comme le prédit la théorie quantitative de la monnaie. La monnaie est alors réduite à un moyen d'échange, un qui enrobe la valeur réelle qu'elle ne fait que représenter ; Jean-Baptiste Say la qualifie de .
La neutralité de la monnaie a toutefois fait l'objet de nombreux débats théoriques. John Maynard Keynes s'est opposé à cette théorie dans sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, où il affirme que la monnaie n'est pas que le véhicule de la richesse utilisé pour des transactions, mais un bien en soi, dont la demande et l'offre font varier le taux d'intérêt. Ainsi, une augmentation de la quantité de monnaie peut avoir un effet positif sur la croissance économique car l'accroissement de la masse monétaire est un accroissement des moyens de paiement, et donc de la consommation.
L'école monétariste a soutenu la neutralité de la monnaie. Elle considère, comme le keynésianisme, que la masse monétaire doit au moins croître à la même vitesse que la richesse produite dans l'économie, sans quoi une tension déflationniste survient ; mais contrairement aux keynésiens, elle soutient que la masse monétaire doit croître en fonction d'une règle d'or d'accroissement et qu'elle ne peut faire varier sur le long terme les variables réelles.
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This course gives the framework and tools for understanding economic events, taking financial decisions and evaluating investment opportunities in a global economy. It builds up an integrated model of
La dichotomie classique est, en économie, une prise de position théorique selon laquelle il existe une séparation nette entre, d'une part, la sphère réelle de l'économie et la sphère monétaire. La sphère réelle est composée des variables réelles, comme la consommation, l'investissement ou encore l'emploi, là où la sphère monétaire est celle de la monnaie, qui n'affecte en rien les valeurs réelles. Cette position théorique a été soutenue par l'école classique.
In economics, nominal rigidity, also known as price-stickiness or wage-stickiness, is a situation in which a nominal price is resistant to change. Complete nominal rigidity occurs when a price is fixed in nominal terms for a relevant period of time. For example, the price of a particular good might be fixed at $10 per unit for a year. Partial nominal rigidity occurs when a price may vary in nominal terms, but not as much as it would if perfectly flexible. For example, in a regulated market there might be limits to how much a price can change in a given year.
La théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique de causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. Développée par plusieurs auteurs successifs, de Martin d'Azpilcueta à Nicolas Copernic, en passant par Jean Bodin, elle a été reformulée dans les années 1910 par Irving Fisher puis par les monétaristes au cours des années 1970. Si la théorie quantitative de la monnaie est vérifiée, elle fait l'objet de débats sur les causes de l'inflation et sur l'actualité du lien entre masse monétaire et inflation.
Examine les effets d'une augmentation permanente de l'offre monétaire sur l'équilibre à court et à long terme et discute des données empiriques sur la relation Fisher.
Dampened inflation expectations have a significant impact on the New Keynesian Phillips Curve. This dampening not only flattens the long run Phillips Curve, but it can also lead to a bias in the estimation of its short run slope. It also affects the respon ...
Cuts to government spending rather than increases in consumption taxes are statistically associated with internal devaluations in the euro area during the period 2010-2014. Countries that cut spending experienced a decline in nominal wages, rising net expo ...
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