La dichotomie classique est, en économie, une prise de position théorique selon laquelle il existe une séparation nette entre, d'une part, la sphère réelle de l'économie et la sphère monétaire. La sphère réelle est composée des variables réelles, comme la consommation, l'investissement ou encore l'emploi, là où la sphère monétaire est celle de la monnaie, qui n'affecte en rien les valeurs réelles. Cette position théorique a été soutenue par l'école classique.
La dichotomie classique est soutenue par les auteurs de l'école classique à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Selon eux, la monnaie ne saurait rien modifier de fondamental à l'économie. Il n'existe ainsi pas de différence de nature entre une économie monétaire et une économie de troc : la monnaie étant neutre, elle ne peut en rien influencer sur la sphère réelle, qui évolue séparément. Ce postulat de dichotomie permet ainsi d'étudier les variables réelles sans se soucier des effets de la monnaie.
Cette dichotomie classique doit se comprendre dans le cadre de la théorie quantitative de la monnaie : la quantité de monnaie (la masse monétaire) fait varier le niveau des prix, c'est-à-dire qu'elle peut influencer l'inflation ; mais elle fait varier les prix nominaux, et non les prix relatifs. Ainsi, l'arbitrage des agents (consommateurs et producteurs) reste le même.
Si la dichotomie classique a fait l'objet de beaucoup de débats épistémologiques, la distinction entre la sphère réelle et la sphère monétaire est encore aujourd'hui utilisée dans le cadre de certains modèles, avec une dichotomie de court terme (la monnaie ne s'ajuste pas immédiatement aux valeurs réelles).
La valeur épistémologique de la dichotomie classique a été critiquée par les écoles postérieures à l'école classique. La dichotomie classique est restée un des fondements de la science économique jusqu'à ce que la publication, par John Maynard Keynes, de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, modifie le paysage théorique de l'économie.
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Solving the problems of energy planning : demand forecasting, evaluation of supply matrixes, probabilistic evaluation of demand/supply adequacy, multi-criteria assessment of medium and long term energ
La neutralité de la monnaie est une théorie économique selon laquelle la monnaie ne peut avoir d'effets réels sur l'économie. Autrement dit, la gestion de la masse monétaire ne peut faire qu'augmenter le niveau des prix (causer une inflation ou une déflation), mais elle ne peut stimuler la production, la consommation, etc. La neutralité de la monnaie est au fondement de la dichotomie classique soutenue par l'école classique. La neutralité de la monnaie est l'hypothèse selon laquelle la monnaie ne saurait affecter les variables réelles de l'économie.
La nouvelle économie classique (ou nouvelle école classique) est un courant de pensée économique né dans les années 1970. Rejetant le keynésianisme et sa nouvelle version, la synthèse néoclassique, la nouvelle école classique se fonde entièrement sur des principes néoclassiques pour les mettre à jour. Reposant sur des fondations micro-économiques, elle en déduit des modèles macroéconomiques. Elle prône une intervention minimale de l'État dans le système économique.
La théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique de causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. Développée par plusieurs auteurs successifs, de Martin d'Azpilcueta à Nicolas Copernic, en passant par Jean Bodin, elle a été reformulée dans les années 1910 par Irving Fisher puis par les monétaristes au cours des années 1970. Si la théorie quantitative de la monnaie est vérifiée, elle fait l'objet de débats sur les causes de l'inflation et sur l'actualité du lien entre masse monétaire et inflation.
Although the frustrated (zigzag) spin chain is the Drosophila of frustrated magnetism, our understanding of a pair of coupled zigzag chains (frustrated spin ladder) in a magnetic field is still lacking. We address this problem through nuclear magnetic reso ...
Dampened inflation expectations have a significant impact on the New Keynesian Phillips Curve. This dampening not only flattens the long run Phillips Curve, but it can also lead to a bias in the estimation of its short run slope. It also affects the respon ...
The financial crisis of 2007-2009 drew attention to the essential role of banks for the macroeconomy and to the importance of having a resilient financial sector. A vulnerability in the financial sector spills over to the real economy and can drive it into ...