En astronomie, l'extinction désigne le phénomène – dû à la matière (du gaz et de la poussière en grande majorité) située entre un objet céleste et l'observateur – responsable de l'absorption et de la diffusion de la lumière émise par les objets astronomiques. Pour un observateur situé sur Terre, l'extinction est provoquée à la fois par le milieu interstellaire et par l'atmosphère terrestre. La forte extinction de certaines régions sur spectre électromagnétique (telles que les rayons X, les ultraviolets ou les infrarouges) provoquée par l'atmosphère requiert l'utilisation de télescopes spatiaux. Dans le domaine optique, la lumière bleue étant bien plus fortement atténuée que la lumière rouge, les objets sont souvent vus plus rouges qu'à l'origine. Ce phénomène n'a aucun rapport avec le décalage vers le rouge dû à l'effet Doppler ou à l'expansion de l'Univers. L'atmosphère terrestre est responsable d'une partie de l'atténuation, ce qui produit : une augmentation de la magnitude apparente de l'astre (une diminution de sa luminosité apparente), une modification de sa couleur apparente vers les plus grandes longueurs d'onde, c'est-à-dire vers le rouge. L'extinction est d'autant plus importante que l'astre observé est bas sur l'horizon. Si on néglige la diffusion due aux particules en suspension l'extinction atmosphérique peut s'exprimer à l'aide de la loi de Beer-Lambert-Bouguer, qui relie l'intensité lumineuse reçue au travers de l'épaisseur optique de l'atmosphère à l'intensité lumineuse reçue au-dessus de l'atmosphère : dans laquelle est l'épaisseur optique dépendant de z, la distance zénithale de l'astre considéré λ, la longueur d'onde De façon purement géométrique, la longueur du trajet optique, et par suite l'épaisseur optique varient avec la distance zénithale comme En échelle de magnitude (c étant une constante liée au choix d'une échelle de magnitude), ceci fait apparaître la variation de la magnitude apparente avec la hauteur de l'astre : Cette dernière formule se résume en la loi suivante sur les magnitudes, valable pour des distances zénithales inférieures à : avec le facteur d'extinction en magnitude, qui dépend de la longueur d'onde et varie suivant le lieu et la date d'observation.

À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Cours associés (1)
PHYS-643: Astrophysics VI : The variable Universe
Introduction to time-variable astrophysical objects and processes, from Space Weather to stars, black holes, and galaxies. Introduction to time-series analysis, instrumentation targeting variability,
Publications associées (37)
Unités associées (1)
Concepts associés (18)
Lumière du ciel nocturne
thumb|Lumière du ciel nocturne au-dessus de l'horizon vue depuis l'ISS vignette|400x400px|"Airglow" ou lumière du ciel nocturne photographiée au-dessus du chateau de Losse en Dordogne le 21 janvier 2023 La lumière du ciel nocturne ou lueur de l'air correspond à la lumière visible pour l'être humain propagée par l'atmosphère de la Terre, empêchant ainsi une nuit d'être totalement noire. Elle est causée par divers phénomènes physiques se produisant dans la haute atmosphère.
Voie lactée
La Voie lactée, aussi nommée la Galaxie (avec une majuscule), est une galaxie spirale barrée qui comprend entre 200 et d'étoiles, et sans doute plus de de planètes. Elle abrite le Système solaire et donc la Terre. Son diamètre est estimé à , voire à ou à , bien que le nombre d'étoiles au-delà de soit très faible. Son cortège de galaxies satellites et elle font partie du Groupe local, lui-même rattaché au superamas de la Vierge appartenant lui-même à Laniakea.
Spectroscopie astronomique
La spectroscopie est l'un des moyens principaux pour les astrophysiciens pour étudier l'Univers. En 1835, Auguste Comte disait dans son Cours de philosophie positive que parmi les choses qui resteraient à jamais hors de portée de la connaissance humaine figurait la composition chimique du Soleil. Il ne vécut pas assez longtemps pour voir en 1865 deux savants allemands, Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff analyser pour la première fois la lumière du Soleil et permettre la détermination de la composition chimique de celui-ci.
Afficher plus

Graph Chatbot

Chattez avec Graph Search

Posez n’importe quelle question sur les cours, conférences, exercices, recherches, actualités, etc. de l’EPFL ou essayez les exemples de questions ci-dessous.

AVERTISSEMENT : Le chatbot Graph n'est pas programmé pour fournir des réponses explicites ou catégoriques à vos questions. Il transforme plutôt vos questions en demandes API qui sont distribuées aux différents services informatiques officiellement administrés par l'EPFL. Son but est uniquement de collecter et de recommander des références pertinentes à des contenus que vous pouvez explorer pour vous aider à répondre à vos questions.