HunminjeongeumLe Hunminjeongeum ou Hunmin Jeongeum (훈민정음 ; hanja : 訓民正音 ; lit. : Les sons corrects pour l'instruction du peuple) est un document décrivant une écriture entièrement nouvelle et endogène pour la langue coréenne. L'écriture prit initialement le nom de la publication, mais a ensuite été connue sous le nom de hangeul. Elle a été créée pour que les gens du peuple analphabètes en hanja (caractères chinois) pussent lire et écrire la langue coréenne avec précision et aisance.
ShijiLe Shiji, parfois mémoires du Grand Historien ou Mémoires historiques () ont été écrits de -109 à -91 par l'historien chinois Sima Qian. Cet ouvrage couvre l'histoire chinoise de l'époque mythique de l'Empereur Jaune jusqu'à l'époque où a vécu son auteur. Première somme systématique de l'histoire de la Chine, il a exercé une influence importante sur l'historiographie chinoise postérieure. Il est comparable aux Histoires d'Hérodote. Le Shiji a été débuté par Sima Tan et achevé par son fils Sima Qian.
Rime dictionaryA rime dictionary, rhyme dictionary, or rime book () is an ancient type of Chinese dictionary that collates characters by tone and rhyme, instead of by radical. The most important rime dictionary tradition began with the Qieyun (601), which codified correct pronunciations for reading the classics and writing poetry by combining the reading traditions of north and south China. This work became very popular during the Tang dynasty, and went through a series of revisions and expansions, of which the most famous is the Guangyun (1007–1008).
Écriture ossécailleL’écriture ossécaille (en ) est une écriture chinoise utilisée du au sur des os ou des écailles. Selon le Grand Ricci, les scribes Shang () marquent quelquefois les caractères qui seront ensuite gravés. De nombreuses inscriptions furent découvertes par le savant chinois Wang Yirong à la fin du , gravées sur des os d’animaux gǔ (骨), le plus souvent des omoplates de bovins (scapulomancie), et sur des écailles de tortue jiǎ (甲) du plastron de la carapace (plastromancie), d’où son appellation par les Chinois d’écriture jiǎgǔwén (甲骨文), littéralement « écriture ossécaille ».
Man'yōshūLe est la première anthologie de waka, poésie japonaise datée des environs de 760. Le Man'yōshū est la première anthologie de waka, poésie japonaise, et date des environs de 760. Elle contient (répartis en ) du au sur divers sujets tels que la nature, l'amour, les voyages, et s'alimente des traditions légendaires nationales. La compilation comprend 265 , , 62 , 1 , 1 , 4 et 22 passages en prose chinoise. Les poèmes sont écrits en man'yōgana mais ont par la suite été adaptés en japonais moderne.
Zuo ZhuanLe Zuo Zhuan, ou Commentaire de Zuo (chinois 左傳, nom originel Zuoshi Chunjiu 左氏春秋), est le principal commentaire des Annales des Printemps et des Automnes, une chronique de l'État de Lu de 722 à 480 La tradition l'attribue à Zuo Qiuming (), qui l'aurait écrit comme un commentaire explicatif des Annales des Printemps et des Automnes. Il couvre une période plus longue que les Annales des Printemps et des Autommnes (jusqu'en 468 ), et fait référence à des évènements non mentionnés dans celles-ci.
Kugyŏlvignette|Tableau de kugyŏl. Le kugyŏl, ou gugyeol ( ; en moyen coréen : 입겿, ipkyŏt / ipgyeot) est un système pour rendre lisible en coréen des textes écrits en chinois classique. Il a principalement été utilisé durant la dynastie Joseon, quand la lecture des classiques chinois était d'une importance sociale primordiale. Ainsi, en kugyŏl, le texte originel en chinois classique n'est pas modifié, et des marqueurs additionnels sont simplement insérés entre les expressions.
Mandarin de PékinLe dialecte de Pékin () est le dialecte du mandarin parlé dans la zone urbaine de Pékin en République populaire de Chine. Le dialecte de Pékin est la base du mandarin standard, le standard officiel de la langue chinoise parlée et est utilisé comme tel par la République populaire de Chine, la République de Chine (Taïwan) et Singapour. Bien que le dialecte de Pékin et le mandarin standard soient très proches, il y a suffisamment de différences pour qu'un Chinois puisse faire la différence entre un natif de Pékin s'exprimant dans sa langue maternelle et un non-natif de Pékin s'exprimant en mandarin standard.
Le Rêve dans le pavillon rougeLe Rêve dans le pavillon rouge (), écrit en l'espace de dix ans par Cao Xueqin (, 1723-1763, ou bien 1715-1763), est le dernier en date des quatre grands romans de la littérature classique chinoise, considéré par Mao Zedong comme l'une des fiertés de la Chine. Il fut écrit au milieu du durant la dynastie Qing. Il est considéré comme l'un des chefs-d’œuvre de la littérature chinoise, si ce n'est le plus prestigieux, et est généralement considéré comme l'apogée de l'art romanesque chinois (autobiographique, pour une part) ; à ce titre, l'immense œuvre fait partie de la collection UNESCO d'œuvres représentatives.
Nihon shokiLe , aussi appelé et achevé en 720, a été rédigé par le prince Toneri, Ō no Yasumaro ainsi que d’autres historiens de l’époque, et dédicacé à l'impératrice Genshō. Le Nihon shoki, écrit en pur chinois, constitue l’une des rares sources officielles écrites sur l’histoire des origines du Japon après le Kojiki. Tous deux décrivent l’origine divine de la famille impériale japonaise. Comparé au Kojiki qui est plus ancien, le Nihon shoki est plus élaboré et est une source inestimable pour les historiens car il comporte des informations très complètes à propos de l’histoire ancienne du Japon.