Le gnosticisme est un mouvement de pensée centré sur la notion de « connaissance » (en grec : gnôsis) regroupant des doctrines variées et multiformes qui se développent au cours des dans les limites de l'Empire romain. Ces doctrines se caractérisent généralement par l'affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu inférieur mauvais ou imparfait, le Démiurge ou Yahvé à l'opposé duquel existe un autre être, transcendant et parfait, plus éloigné, un dieu supérieur lié à l'homme par la connaissance qu'il lui a donnée.
Longtemps, le gnosticisme antique n'a été connu qu'à travers les écrits de ses détracteurs, certains Pères de l'Église au nombre desquels Irénée de Lyon et sa Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur, un écrit de la deuxième moitié du . La découverte en 1945 de la bibliothèque de Nag Hammadi, dont une première traduction complète a été finalisée en 1977, a permis de renouveler la recherche sur le sujet.
Le mouvement, dont les origines ne sont pas claires, connait son apogée au cours du . Les sectes gnostiques ont progressivement disparu à partir du , mais il est possible qu'elles aient influencé d'autres mouvements comme le manichéisme, le marcionisme ou encore le bogomilisme.
Les notions de « gnosticisme » et de « gnose » ne sont pas sans poser de difficultés, notamment parce que les conditions de l'apparition de la pensée gnostique restent difficilement accessibles par défaut de sources. Néanmoins, à la suite d'un colloque au sujet de la Gnose tenu à Messine en 1966, dans le cadre d'un programme pour la traduction de la bibliothèque de Nag Hammadi nécessitant d'arriver à un consensus d'usage, une définition a minima a été retenue qui est depuis largement acceptée au sein de la recherche contemporaine même si elle n'est pas exempte de critiques.
Dans ce cadre, le « gnosticisme » — un terme de création moderne — définit un mouvement de pensée centré sur la notion de « connaissance » (en grec : gnôsis) qui s'est développé dans l'Empire romain au cours des .
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The revelation of mechanism bifurcation is essential in the design and analysis of reconfigurable mechanisms. The first- and second-order based methods have successfully revealed the bifurcation of mechanisms. However, they fail in the novel Schatz-inspire ...
Abraxas (grec : Αβραξας), Abrasax, ou encore Abracax, est un terme gnostique, utilisé notamment par Basilide, qui désigne les 365 émanations du dieu suprême. Ce serait en effet une transcription altérée d'un cryptogramme d'origine hébraïque, dont l'interprétation isopséphique renvoie à 365. Le terme se retrouve gravé sur des amulettes ou des talismans qu'on appelle abraxas par métonymie. Pour les chrétiens orthodoxes le terme désigne un démon.
Aiôn ou aïon est la translittération du terme grec Αἰών, aux acceptions multiples : « destinée », « âge », « génération », « ère », « éternité ». Dans la philosophie antique, il s'agit de l'un des trois principaux concepts du temps, avec chronos, le temps linéaire ou continu, et kairos, le temps opportun.
Le Nouveau Testament (en Ἡ Καινὴ Διαθήκη / Hê Kainề Diathếkê) est l'ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l'enseignement de ses premiers disciples, écrits reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles. Ils sont dès l’origine rédigés en grec ancien. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du concile de Laodicée ; cependant, elle ne comprenait pas encore le texte de l'Apocalypse.