Les sont une collection d'édits, promulguée de 1615 à 1710 par le shogunat Tokugawa, afin de réglementer les pouvoirs et les activités des daimyos (gouverneurs de provinces) et de l'aristocratie guerrière samouraï. Ils étaient à la base du bakuhan taisei (système des domaines) qui mena à la fondation du shōgunat en 1603. Ces édits sont aujourd'hui considérés plus comme des codes de conduite qui expliquaient le comportement approprié d'un daimyō honorable que comme des lois qui devaient être respectées. En faisant appel à des valeurs comme la morale et l'honneur, le shōgunat réussissait à faire appliquer ces édits malgré son incapacité à les imposer directement.
Les édits sont d'abord lus devant un rassemblement de daimyōs par le shogun retiré Tokugawa Ieyasu au château de Fushimi au septième mois lunaire de l'année 1615. Ils avaient été rédigés par plusieurs érudits au service du shōgunat comme Ishin Sūden et visaient principalement à limiter les pouvoirs des daimyōs et à renforcer le contrôle du shōgunat sur le pays.
Le shōgun régnant à l'époque, Tokugawa Hidetada, le fils d'Ieyasu, promulgue officiellement les édits peu de temps après la lecture, et chaque shōgun suivant les réinstaurera officiellement en renforçant les restrictions sur les daimyōs et le contrôle du shōgunat. De génération en génération cependant, les règles se virent modifiées significativement.
La classe des samouraïs devra se consacrer à des activités appropriées à son rang d'aristocratie guerrière, comme le tir à l'arc, le maniement du sabre, l'équitation et l'étude de la littérature classique.
Les loisirs et divertissements devront rester raisonnables, sans frais excessifs.
Les han (domaines de provinces) ne sont plus autorisés à accueillir des fugitifs et des hors-la-loi.
Les domaines devront retirer les rebelles et les meurtriers de leurs services et les expulser de leurs territoires.
Les daimyōs ne devront pas avoir d'interaction sociale avec les personnes des autres domaines (samouraïs comme simples citoyens).
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
vignette|Représentation de la fondation légendaire du pays par l'empereur Jinmu.|alt=Estampe couleur montrant l'empereur Jinmu, debout tenant un arc sur un fond représentant le soleil. L’histoire du Japon commence avec le peuplement dénisovien d'un groupe d'îles au sud-est de la péninsule coréenne, environ , l'arrivée des premiers groupes d'homo sapiens se faisant plus tard. Les plus anciennes traces d'industrie, des pierres polies, remontent à .
vignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .