Procès de NurembergLe procès de Nuremberg intenté par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se tient du au dans le palais de justice de Nuremberg et constitue la première étape de la mise en œuvre d'une juridiction pénale internationale. Sur la base de différentes négociations intervenues entre les Alliés, ce procès se déroule sous la juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine.
Sicherheitsdienstvignette|upright=1.0|Reinhard Heydrich en (portant un uniforme de SS-Gruppenführer). Le Sicherheitsdienst (ˈzɪçɐhaɪtsˌdiːnst), sous sa forme longue « der Sicherheitsdienst des » (en français : « le service de la sécurité du Reichsführer-SS »), régulièrement abrégé en SD, était en Allemagne à partir de 1931 le service de renseignement et de maintien de l'ordre de la SS. Le SD est créé en Allemagne en 1931 par Reinhard Heydrich, sur ordre de Heinrich Himmler, sous le nom de « ND » de (service de renseignement), comme un service à vocation policière parallèle, car rattaché au parti nazi, n'ayant donc aucun caractère légal.
Camps de concentration nazisvignette|upright=1.5|Carte des camps de concentration nazis. Les camps de concentration nazis sont des centres de détention de grande taille créés par le Troisième Reich à partir de 1933 et jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour interner, exploiter la force de travail et tuer des opposants politiques, des résidents d'un pays conquis, des groupes ethniques ou religieux spécifiques, etc. Ce sont les détenus qui sont forcés de construire ces camps, les victimes travaillant dans des conditions inhumaines, y laissant souvent leur vie.
Opération BarbarossaL’ (en Unternehmen Barbarossa), nommée en référence à l'empereur Frédéric Barberousse, est le nom de code désignant l'invasion par le de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du , et le début du front de l'Est qui sera le plus grand théâtre d'opérations de la Seconde Guerre mondiale. Le , l’Allemagne nazie et l’Union soviétique signent un traité de non-agression et de partage de l'Est de l'Europe. Cependant, le , moins d’un an après, Adolf Hitler demande à son état-major de préparer un plan d’invasion de l’Union soviétique.
Centres d'extermination nazisupright=1.5|vignette|Localisation des centres d'extermination nazis. Les centres d’extermination nazis (auparavant souvent appelés camps d'extermination) étaient des centres de mise à mort à grande échelle, dont . Créés et organisés par le régime nazi d'Adolf Hitler, sous la responsabilité opérationnelle d'Heinrich Himmler et de son adjoint Reinhard Heydrich dans le seul but d'exterminer un maximum de personnes en un minimum de temps. Ils firent près de trois millions de victimes, juives pour la majorité.
Luftwaffe (Wehrmacht)La Luftwaffe était la composante aérienne de la Wehrmacht de 1935 à 1945. Héritière des Luftstreitkräfte (forces aériennes) de l'Empire allemand dissoutes par le traité de Versailles en 1919, elle est la première bénéficiaire du réarmement de l'Allemagne sous le Troisième Reich où son chef, Hermann Göring, est un des hauts dignitaires du régime. Elle fait ses premières armes pendant la guerre d'Espagne avant de devenir la principale force aérienne de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale.
SturmabteilungLa Sturmabteilung (littéralement section d’assaut, de Sturm « tempête » ou militairement « assaut » et Abteilung signifiant « détachement, section »), abrégée en SA, est une organisation paramilitaire du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (le NSDAP ou « parti nazi »), organisation dont est ensuite issue la SS. La SA joua un rôle important dans l'accession au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933. À partir de 1934, et après l'élimination de ses principaux dirigeants durant la nuit des Longs Couteaux, la SA ne joue plus aucun rôle politique.
SicherheitspolizeiLa Sicherheitspolizei (« Police de sûreté »), abrégée Sipo, est la Police de sûreté allemande, créée en 1936 par Heinrich Himmler en accord avec Hitler, pour regrouper deux organes : la « Gestapo » (Geheime Staatspolizei) qui regroupe l'ensemble des services de police politique du Reich ; officiellement contrôlée par Hermann Göring, Heinrich Himmler en prend progressivement le contrôle de fait ; la « Kripo » (Kriminalpolizei) la police criminelle qui lutte contre la criminalité, dirigée par Arthur Nebe.
KriminalpolizeiLa Kriminalpolizei , Kripo en abrégé, est la désignation commune en langue allemande des forces de police chargées d'enquête en matière de crime dans chacun des pays suivants : l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. Kriminalpolizei sous le IIIe ReichKriminalpolizei sous le Reich Durant la Seconde Guerre mondiale et les années qui l'ont précédée, la Kripo était constituée de simples agents de police. Ceux-ci effectuaient des enquêtes sur des crimes de droit commun comme l'assassinat, la séquestration, la fraude, les incendies.
Bandenbekämpfungvignette|337x337px|Rapport remis à Heinrich Himmler le et détaillant les résultats des exterminations menées par l'armée allemande du au à Bialystok en Ukraine. Plus de , présumés et exécutés, ces derniers étant classés parmi les des bandits. La (qui peut se traduire par ) est une doctrine militaire allemande consistant à utiliser la violence et la terreur pour écraser toute forme de résistance derrière une ligne de front en assimilant la population civile à des qu'il faut combattre.