Banjarmasin ou Bandjermasin est une ville d'Indonésie située dans le sud de l'île de Bornéo. C'était la capitale de la province de Kalimantan du Sud jusqu'au 17 février 2022. Elle a le statut de kota (municipalité).
La ville est le siège du Diocèse de Banjarmasin
La région de Banjarmasin a été le siège des royaumes successifs de Dipa et Daha (qu'il ne faut pas confondre avec le Daha de Java oriental, autre nom du royaume de Kediri), puis du sultanat de Banjar.
La Hikayat Banjar (« histoire des Banjar »), encore appelée « Histoire de Lambung Mangkurat », est une chronique en malais, dont la dernière partie a été écrite en 1663. La première partie est plus ancienne. Cette chronique raconte l'histoire des rois de Banjar dans le sud-est de Bornéo et de Kota Waringin dans le sud de l'île, et retrace l'origine du peuplement du sud-est de Bornéo par les Malais.
Banjarmasin figure parmi les « contrées tributaires » du royaume de Majapahit dans l'est de Java que cite le Nagarakertagama, un poème épique écrit en 1365 à l'époque du roi Hayam Wuruk (règne 1350-89). On a en tout cas retrouvé des vestiges de l'époque Majapahit dans la province.
L'islamisation de Banjarmasin est favorisée par l'essor du royaume musulman de Demak sur la côte nord de Java au début du . La VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie ou « Compagnie hollandaise des Indes orientales ») y ouvre un comptoir en 1606. Dans les années 1620, le Sultan Agung de Mataram à Java veut attaquer Banjarmasin et demande le soutien naval de la VOC, qui le lui refuse. Banjarmasin deviendra finalement vassal de Mataram mais s'en affranchira en 1659.
En 1733, une flotte de pirates bugis attaque sans succès Banjarmasin. Le déclin de la VOC à la fin du permet une renaissance des réseaux commerciaux asiatiques, musulmans et chinois, favorisant le développement de Banjarmasin.
En 1800, le gouvernement hollandais reprend les actifs de la VOC, déclarée en faillite. À partir de 1815, les Hollandais combattent les « pirates malais » qui pillent notamment les côtes de Java.
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Banjar (اورڠ بنجر en écriture Jawi) est le nom que se donnent les populations de la côte sud de l'île de Bornéo en Indonésie (province de Kalimantan du Sud). Les Banjars ont beaucoup voyagé en mer, dans l'archipel indonésien et aux alentours, ainsi qu'à travers l'océan Indien. Ils sont notamment les ancêtres des migrants austronésiens formant l'essentiel de la population malgache, d'après une récente étude du CNRS. La langue banjar est une forme de malais.
Les Indes orientales néerlandaises, souvent abrégées en Indes néerlandaises (néerlandais : Nederlands-Indië ; indonésien : Hindia Belanda), est le nom que les Pays-Bas donnaient à l'ensemble des îles qu'ils contrôlaient en Asie du Sud-Est de 1800 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le , celles-ci proclament leur indépendance sous le nom de république d'Indonésie. Les Pays-Bas ne reconnaissent cette indépendance que le , au terme d'une période de conflit armé et diplomatique que les Indonésiens appellent Revolusi.
vignette| redresse=2| Kalimantan est la partie indonésienne de l'île de Bornéo, au centre-ouest de la carte. Kalimantan est la partie indonésienne de l'île de Bornéo, environ 73 % de la superficie de l'île. Le mot Kalimantan est emprunté à l'indonésien, langue dans laquelle il désigne l'ensemble de l'île de Bornéo. Il dérive du sanskrit Kalamanthana (« île au climat brûlant »), composé de kal[a] (« temps, saison, période ») et manthan[a] (« tourner, bouillir, brûler »). Kalimantan est divisée en cinq provinces.