Rolf GruetterAwards:
1999 Young Investigator Award Plenary Lectureship
, International Society for Neurochemistry
2011 Fellow
, ESMRMB
2011 Teaching Award
, Section Sciences de la Vie, EPFL
Paul Joseph DysonPaul Dyson rejoignit l’EPFL en 2002 à la tête du Laboratoire de chimie organométallique et médicinale de l’Institut des sciences et ingénierie chimiques, dont il en assuma ensuite la direction entre 2008 et 2016.
Le prof. Dyson a été récompensé par de nombreux prix dont le Prix Werner de la Société Suisse de Chimie en 2004, le Prix pour les réalisations exceptionnelles en chimie bio organométallique en 2010, la Médaille du Centenaire de la naissance de Luigi Sacconi (2011) de la Société Italienne de Chimie, le Prix de Chimie bio-inorganique de la Royal Society of Chemistry en 2015, le Prix européen pour une chimie durable de la Société Européenne de Chimie en 2018 et le Prix pour la chimie verte de la Royal Society of Chemistry en 2020.
Le prof. Dyson est également mentionné dans la liste établie par Clarivate des chercheurs les plus cités (Clarivate Highly Cited Researcher), avec un H-index >110 (Web of Science et Google Scholar). Paul Dyson a été élu membre de la Royal Société de Chimie en 2010, membre de l’Académie Européenne des Sciences en 2019 et membre à vie de l’Association Américaine pour l’Avancement de la Science en 2020. Au cours des dernières années il s’est vu décerner le titre de Professeurs Hôte par l’Université de Bourgogne, l’Université de Pierre et Marie Curie, l’Université de Vienne, l’Université de Rome Tor Vergara, l'Ecole Nationale Supérieure de chimie de Paris (Chimie ParisTech) et par l’Université de Shangai Jiao Tong.
De 2016 à 2021 il était membre du conseil de la recherche de la division de mathématique, sciences naturelles et de l’ingénieur du Fonds National Suisse. En 2021, il a été nommé doyen de la Faculté des Sciences de Base.
Philippe GilletPhilippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.