L'aide publique au développement (APD) comprend, selon la définition du Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE, les dons et les prêts préférentiels prévus au budget et transférés des pays développés vers les pays en voie de développement. Il est toutefois à noter que depuis le premier choc pétrolier, certains pays producteurs de pétrole, essentiellement arabes, ont établi leur propre politique d'aide publique au développement, par exemple en direction de l'Afrique, ce qui constitue donc un flux d'aide sud-sud.
Par aide publique au développement (ou APD), on entend l'ensemble des aides financières, prévues au budget de l'État, et transférées aux pays en voie de développement.
L'aide publique au développement est née lors de la décolonisation, dans le but de préserver l'influence des anciennes métropoles dans le contexte géopolitique de la guerre froide.
L'objectif devrait être un rééquilibrage des niveaux de développement respectifs. Théoriquement, ces flux financiers devraient donc être orientés vers la mise en place de projets concrets et durables, infrastructures essentielles, actions de lutte contre la faim, santé, éducation, etc. L'APD a pu être qualifiée d'« investissement pour l'avenir » pour les pays riches, permettant d'ouvrir de nouveaux marchés en réduisant la pauvreté et en promouvant le développement durable, et de « poursuite de la politique extérieure » des grandes puissances, mettant en avant une image généreuse d'eux-mêmes.
En 2000, l'Organisation des Nations unies a précisé le sens et les objectifs de l'aide publique au développement.
Au nombre de huit, les Objectifs du millénaire consistent surtout à parvenir à réduire de moitié la pauvreté dans le monde entre 2000 et 2015 :
Réduire l'extrême pauvreté et la faim de moitié.
Assurer l'éducation primaire pour tous.
Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.
Réduire la mortalité infantile.
Améliorer la santé maternelle.
Combattre le sida, le paludisme et les autres épidémies.
Assurer un environnement durable.