vignette|Atrium romain avec fontaine et bassin.
L’atrium (pluriel latin : atria ; pluriel francisé : atriums) était, chez les Étrusques et dans la Rome antique, la pièce centrale du bâtiment.
C’était la partie du bâtiment ouverte aux hôtes, aux clients et aux visiteurs. Selon une théorie admise par la plupart des historiens, l'atrium était dans la Rome primitive une cour entourée de bâtiments, précédant la pièce d'habitation du maître de maison. Dans l'atrium étaient conservées les images des ancêtres sous forme de masques mortuaires, en plâtre, ou dimago clipeata, dans un cartouche circulaire, pour les plus riches. On exposait ces masques mortuaires, imagines en cire peinte, moulages positifs pris sur le visage du défunt, dans des sortes d'armoires ou sous un baldaquin, dans l'atrium.
Le substantif masculin « atrium » est un emprunt savant au latin la, substantif neutre attesté depuis l'la, une comédie de Plaute datée de vers . Il viendrait de la ville d'Adria selon Varron confirmé par Paul Diacre.
La recherche moderne relie le mot « atrium » à l'adjectif latin ater, qui signifie « noir, noirci » et suggère que l'atrium primitif était la pièce unique de la maison, dans laquelle on cuisinait, provoquant ce noircissement.
vignette|200px|Un atrium impluvium, où l'eau de pluie s'écoule vers l'intérieur.
vignette|200px|Un atrium displuvium, où l'eau de pluie s'écoule vers l'extérieur.
Les Étrusques possédaient devant leurs maisons des gentilices, une pièce nommée atrium tuscanicum ou « toscan » (par les auteurs latins). Il précède, chez les Étrusques, l'accès à la pièce de réception du maître, comprenant son lit et la chapelle des ancêtres, le tablinum. Plusieurs tombes étrusques de Banditaccia en révèlent les détails (fenêtres, portes et leur tympan) puisqu'elles reproduisent les détails de la vie avant la mort du défunt pour l'accompagner dans son voyage vers l'au-delà.