Les causes de la Première Guerre mondiale sont complexes et actuellement toujours débattues. Guerre de coalition à l'échelle européenne, ce conflit entraîne la mort de plus de de personnes et de blessés. Depuis le déclenchement de ce conflit, les intellectuels, les militants politiques et les historiens se sont penchés sur ces causes, entraînant l'existence d'une historiographie nombreuse et variée. On peut distinguer, dans la diversité des causes, les causes immédiates, le casus belli du 28 juin 1914, découlant du problème rencontré par la Double Monarchie avec l'irrédentisme slave du Sud autour de la Serbie, et les causes plus profondes, de nature politique, économique et sociale. La multiplicité de ces causes pousse les historiens à proposer différentes interprétations, parfois en contradiction les unes avec les autres.
Même si le contexte international du printemps 1914 laisse entrevoir aux intellectuels le déclenchement à court terme d'un conflit à l'échelle européenne, c'est l'assassinat de l'héritier du trône impérial et royal, François-Ferdinand d'Autriche-Este le 28 Juin 1914, qui ouvre le , selon le mot du chancelier allemand, Theobald von Bethmann-Hollweg, qui affirme en mars 1914, qu'il deviendra rapidement un conflit européen.
vignette|L'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche, héritier des trônes d'Autriche et de Hongrie, constitue la principale cause immédiate du déclenchement de la Grande Guerre.
Le 28 juin 1914, l'archiduc-héritier François-Ferdinand d'Autriche est assassiné lors d'une visite dans la ville de Sarajevo. L'annonce des circonstances de la mort de l'héritier du trône suscite au sein de la double monarchie des réactions diverses, de la tristesse à la satisfaction de voir disparaître le plus fervent partisan du trialisme : Conrad, le chef d'état-major austro-hongrois ou encore Istvan Tisza, le président du conseil du Royaume de Hongrie, semblent soulagés, pour des raisons différentes tandis que le ministre commun des affaires étrangères, Berchtold, est profondément attristé.