La polonisation (en polonizacja) désigne le processus d'acquisition ou d'imposition d'éléments de la culture polonaise, en particulier la langue polonaise. Ce processus s'est produit à certaines périodes historiques parmi les populations non polonaises des territoires contrôlés par ou sous l'influence substantielle de la Pologne. Comme dans d'autres cas d'assimilation culturelle, la polonisation peut être volontaire ou forcée ; elle est en tous cas plus visible dans le cas des territoires où la langue ou la culture polonaise étaient dominantes et/ou où leur adoption pouvait entraîner un prestige ou un statut social accru, comme ce fut le cas pour la noblesse de Ruthénie et de Lituanie. Les autorités politiques ont dans une certaine mesure administrativement promu la polonisation, en particulier pendant la Seconde République polonaise et dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale.
La polonisation peut être considérée comme un exemple d'assimilation culturelle. Une telle vision est largement considérée comme applicable à l'époque de la République des Deux Nations (1569–1795), lorsque les classes supérieures ruthènes et lituaniennes étaient attirées par une culture polonaise plus occidentalisée et les avantages politiques et financiers qu'elle apportait ; ainsi que, parfois, par la pression administrative que cette dernière exerçait sur leurs propres institutions culturelles, principalement celle l'Église orthodoxe. La conversion à la foi catholique romaine (et dans une moindre mesure, protestante) était souvent la partie la plus importante du processus de polonisation. Pour les Ruthènes de cette époque, être polonais culturellement et catholique romain par religion était presque la même chose. Ce recul l'Église orthodoxe était très mal vécue par les masses biélorusses et ukrainiennes. En revanche, les Lituaniens, qui étaient pour la plupart catholiques, risquaient d'y perdre leur identité culturelle en tant que nation, mais les Lituaniens ne s'en rendirent pleinement compte qu'au moment de la au milieu du .
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Fédération Międzymorze (en français : Union de l’entre-mers, ou fédéralisme de l’entre-mers) est le concept géopolitique de l’entre-deux-guerres de l'homme d'État polonais Józef Piłsudski, qui espérait la renaissance de l'État polonais sous une forme politique forte comparable à celle de la communauté des États de Pologne et de Lituanie qui s’effondra en 1795. Sur le modèle de la République-des-Deux-Nations, Piłsudski prévoyait de rassembler Pologne, Lituanie, Biélorussie et Ukraine afin de renforcer la puissance de cette région et contrer la Russie.
Folwark is a Polish word for a primarily serfdom-based farm and agricultural enterprise (a type of latifundium), often very large. Folwarks ( folwarki) were operated in the Crown of Poland from the 14th century, in the Grand Duchy of Lithuania from the 15th century and in the joint Polish–Lithuanian Commonwealth from the second half of the 16th century. Folwarks also developed in the Commonwealth-controlled Ukrainian lands. The institution survived after the 18th-century Partitions of Poland until the early-20th century.
A sejmik (ˈsɛjmjik, diminutive of sejm, occasionally translated as a dietine; seimelis) was one of various local parliaments in the history of Poland and history of Lithuania. The first sejmiks were regional assemblies in the Kingdom of Poland (before 1572), though they gained significantly more influence in the later era of the Polish–Lithuanian Commonwealth (18th century). Sejmiks arose around the late 14th and early 15th centuries and existed until the end of the Commonwealth in 1795, following the partitions of the Commonwealth.