thumb|upright|Sir Stanley Baldwin à la fin des années 1920.
« Le bombardier passera toujours au travers » () est une expression utilisée par Stanley Baldwin en 1932, dans le discours « Une peur pour l’avenir » (A Fear for the Future) au Parlement britannique. L’argument était qu’indépendamment de la défense aérienne, les bombardiers passeront en nombre suffisant pour détruire des villes.
Ce n’était pas une hyperbole ; à cette époque, les bombardiers étaient légèrement plus performants que les chasseurs grâce à leurs multiples moteurs, et une interception réussie exigeait donc une planification soigneuse afin que les chasseurs soient au bon endroit pour faire face aux bombardiers. Avant la Seconde Guerre mondiale et l’invention du radar, les systèmes de détection étaient visuels ou auditifs, ce qui ne donnait qu’un préavis de quelques minutes, insuffisant pour organiser une interception. Cet équilibre des forces signifiait que les bombes seraient larguées et il y avait peu de choses à faire pour l’empêcher. Pour le Royaume-Uni, la réponse a été de se concentrer sur la production de bombardiers, perçue d’abord comme une force de dissuasion.
De nombreux théoriciens, surtout en Grande-Bretagne, avaient imaginé qu’une future guerre serait gagnée exclusivement par la destruction de la capacité militaire et industrielle de l’ennemi depuis les airs. Le général italien Giulio Douhet était le théoricien à l’origine de cette école de pensée. Le roman La Guerre dans les airs (The War in the Air) de , publié avant la Première Guerre mondiale, concluait que la guerre aérienne ne pourrait jamais être gagnée que par des bombardements. Le seul soldat ou politicien au monde qui était peut-être en désaccord avec la pensée de Baldwin était Hugh Dowding, chef du Fighter Command de la RAF durant la bataille d’Angleterre.
L’expression a été réutilisée pour faire référence à des attentats-suicides et à l’incapacité de la législation ou des forces de sécurité d’arrêter quelqu’un qui a l’intention de faire sauter quelque chose.
Tapis de b
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vignette|Le North American P-51 Mustang est sans doute l'un des chasseurs d'escorte les plus connus de la Seconde Guerre mondiale. Le chasseur d'escorte est un concept d'avion de chasse de la Seconde Guerre mondiale, conçu pour protéger les bombardiers jusqu'à leurs objectifs. Le chasseur d'escorte est caractérisé par une distance franchissable importante, la possibilité de rester longuement sur les objectifs des bombardiers pour les protéger, et assez de carburant pour rentrer à sa base aérienne de départ.
The Dowding system was the world's first wide-area ground-controlled interception network, controlling the airspace across the United Kingdom from northern Scotland to the southern coast of England. It used a widespread dedicated land-line telephone network to rapidly collect information from Chain Home (CH) radar stations and the Royal Observer Corps (ROC) in order to build a single image of the entire UK airspace and then direct defensive interceptor aircraft and anti-aircraft artillery against enemy targets.
thumb|Un Douglas A-20 Havoc de la 9 force aérienne des États-Unis avec ses couleurs de chasseur nocturne en 1944. Un chasseur de nuit est un avion de chasse destiné aux opérations d'interceptions de nuit. Avant son apparition, les défenses anti-aériennes nocturnes n'étaient constituées que de canons anti-aériens, de projecteurs et de mesures passives comme le black-out. Développé pour contrer les raids des bombardiers de nuit, le chasseur de nuit a un rôle spécifique qui nécessite une technologie embarquée particulière au fur et à mesure de l'évolution de la guerre.