Un mammisi est une petite chapelle construite près d'un temple majeur qui servait aux représentations des mystères de la naissance divine. Le terme mammisi fut inventé par Jean-François Champollion au .
Les exemples les plus célèbres que l'on peut encore visiter aujourd'hui datent pour la plupart des époques ptolémaïque et romaine.
Dans sa forme développée et connue, le mammisi le plus ancien date de de la qui en édifia un premier à Dendérah. Doté d'un hypostyle par le pharaon et d'un péristyle par , il était dédié à Harsiesis (« Horus fils d'Isis »).
L'exemple sera alors suivi et répété dans chaque grand sanctuaire du pays reconstruit par les souverains gréco-romains. Outre Dendérah, on peut ainsi citer les mammisi d'Edfou et de Philæ, mais on en trouve également à Kôm Ombo, El Kab, etc. Du fait de leur édification relativement récente ces monuments sont assez bien conservés méritant d'être davantage décrits et étudiés.
vignette|gauche|redresse=1.5|Mammisi de Dendérah
Ils formaient en général des édifices périptères qui étaient placés soit perpendiculairement à l'axe du grand temple auquel ils étaient rattachés, comme à Dendérah ou Edfou, soit accolé au temple, comme à Philæ.
Les portiques qui entouraient le naos étaient constitués de colonnes à chapiteaux composites reliés entre eux par des murs bahuts ou murs d'entrecolonnement formant ainsi des panneaux illustrés où le souverain régnant sacrifiait et faisait offrande aux dieux.
Plusieurs salles se succédaient et étaient consacrées aux différentes étapes de la naissance divine. On y trouvait en général des représentations des déesses destinées à accompagner l'accouchement céleste ou encore garantes de la fertilité. Thouéris, Râttaouy, les Sept Hathor qui présidaient à la naissance y étaient particulièrement vénérées mais on y retrouvait également Bès et Khnoum ainsi qu'Osiris en tant que dieux de la fertilité et de la prospérité.
Les mammisi formaient donc une traduction architecturale du mythe de la naissance divine et de son éternelle répétition.
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vignette|Temple d'Isis à PhilæUn temple de l'Égypte antique est un édifice religieux dédié au culte d'une ou plusieurs divinités en Égypte ancienne. Souvent associé avec un important complexe comprenant des habitations pour les prêtres, des ateliers de production divers, des entrepôts et éventuellement une maison de vie, le temple forme un complexe culturel, économique et agricole d'importance capitale dans l'Égypte ancienne. Ils étaient construits pour le culte officiel des dieux et la commémoration des pharaons dans l'Égypte antique et dans les régions sous contrôle égyptien.
L'art de l'Égypte antique apparait dès les premiers signes de la culture de Nagada, vers 3800 avant l'ère commune (AEC). Certains traits, caractéristiques à une époque, peuvent s'atténuer ou disparaitre à une autre. Mais un grand nombre de ces caractères se sont maintenus sur la très longue durée de l'histoire de l'Égypte antique, jusqu'à la fin de l'Empire lagide, en 30 AEC, avec les derniers des 345 pharaons.
(« Qui aime son père », en grec ancien ) puis Théa Néôtera Philopatris (« Déesse nouvelle qui aime sa patrie », en grec ancien ) est une reine d'Égypte antique de la dynastie lagide née vers et morte le Elle règne sur l'Égypte entre 51 et avec ses frères-époux et puis aux côtés du général romain Marc Antoine. Elle est célèbre pour avoir été la compagne de Jules César puis de Marc Antoine avec lesquels elle a eu plusieurs enfants.