La consonne fricative post-alvéolo-vélaire sourde est un son consonantique relativement rare dans les langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est . Ce symbole représente la lettre latine H minuscule, avec la hampe terminée en crochet vers la droite et la jambe droite prolongée en crochet palatal (tourné vers la gauche).
Le symbole de l’API est décrit comme un et un [x] prononcés simultanément, une assertion contestée parmi les linguistes.
Voici les caractéristiques de la consonne fricative post-alvéolo-vélaire sourde :
Son mode d'articulation est fricatif, ce qui signifie qu’elle est produite en contractant l’air à travers une voie étroite au point d’articulation, causant de la turbulence.
Son point d'articulation est post-alvéolo-vélaire, ce qui signifie qu'elle possède deux points d'articulation. Le premier est post-alvéolaire, ce qui signifie qu'elle est articulée au niveau de la jonction entre les alvéoles de la mâchoire supérieure et le palais dur et qu'elle est réalisée avec la pointe de la langue. Le deuxième point d'articulation est vélaire, ce qui signifie qu'elle est articulée au niveau de l'arrière du palais, dit palais « mou » ou voile du palais. Elle est réalisée par un bombement de la partie postérieure de la langue qui se rapproche du palais mou. Cette assertion est toutefois contestée.
Sa phonation est sourde, ce qui signifie qu'elle est produite sans la vibration des cordes vocales.
C'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
C'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
Son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.
Le français ne possède pas le .
La plupart des dialectes du suédois possèdent cette consonne, connu comme le « son sje ».
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En phonétique, la notion d'arrondissement des voyelles s'applique à la forme plus ou moins ronde prise par les lèvres lors de l'articulation d'une voyelle. Pour prononcer une voyelle arrondie, les lèvres forment une ouverture circulaire, alors que les voyelles non arrondies sont prononcées les lèvres relâchées. Dans la plupart des langues, les voyelles antérieures ont tendance à être non arrondies, alors que les voyelles postérieures sont plutôt arrondies.
X-SAMPA (en anglais eXtended Speech Assessment Methods Phonetic Alphabet) est une variante de SAMPA développée en 1995 par John C. Wells, professeur de phonétique à l'Université de Londres. Ce jeu de caractères phonétiques utilisable sur ordinateur utilisant les caractères ASCII 7-bits imprimables fut conçu pour unifier les différents alphabets SAMPA et les étendre pour couvrir tout l'alphabet phonétique international (API). Les symboles de l'API qui correspondent à des minuscules latines ont la même valeur en X-SAMPA.
En phonétique articulatoire, une consonne labio-dentale (ou, simplement, une labio-dentale) est une consonne labiale réalisée par rapprochement entre la lèvre inférieure et les dents de la mâchoire supérieure. Le français comporte deux labio-dentales, [f] et [v]. Voici les labio-dentales de l'alphabet phonétique international : Le développement de l'agriculture et de l'alimentation moins coriace au Néolithique serait à l'origine de consonnes labio-dentales comme le f et le v.