Le mouvement de techouva (« mouvement de repentance » ou de « retour ») est un phénomène mondial de retour au judaïsme ou à un judaïsme plus orthodoxe, parmi le peuple juif. Il a commencé vers le milieu du , quand un nombre important de Juifs auparavant hautement assimilés a décidé de se remettre à pratiquer le judaïsme. Le voyage spirituel et religieux de ceux qui ont choisi cette voie, les a menés vers toutes les sensibilités du judaïsme, certains allant même jusqu'à l'étape extrême du judaïsme orthodoxe et ses branches telles que le judaïsme Haredi et le judaïsme hassidique. Ce mouvement a continué jusqu'à nos jours et fait l'objet d'études par des chercheurs qui ont écrit des articles et des livres sur sa signification dans l'histoire juive moderne.
En réponse à ce mouvement parmi le peuple juif, les différentes autorités religieuses et les rabbins des différents courants du judaïsme, libéral ou réformé, Massorti ou conservateur, mais plus spécialement ceux du judaïsme orthodoxe, essayent d'apporter des réponses spécifiques et des programmes d'assistance et d'aide. Les termes « kiruv » ou « kiruv rechokim » (« ramener les éloignés ») et « baal techouva » sont souvent associés pour indiquer aussi bien les Juifs retournant au judaïsme traditionnel que les efforts et les soutiens à ce phénomène.
Le mouvement de techouva s'est développé partout où vivent des Juifs et pour différentes raisons
D'après le New York Magazine:
Le mouvement de techouva, le retour à l’observance traditionnelle juive, est un des phénomènes les plus surprenants de la vie juive des 20 dernières années.
Les gens effectuant ce changement important dans leur vie, ont grandi dans un monde séculaire. Ils sont allés dans de bonnes écoles et ont obtenu un excellent métier. Ils ne sont pas devenus orthodoxes parce qu’ils étaient effrayés ou parce qu’ils avaient besoin d’être dirigés par un ensemble de prescriptions militaristes pour vivre leur vie. Ils ont choisi l’orthodoxie car elle satisfaisait leur besoin de stimulation intellectuelle et de sécurité émotionnelle.
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vignette|350x350px|Manifestation antisioniste à Dar es Salam (Tanzanie) en 2009. L'antisionisme (ou anti-sionisme) désigne l'opposition au sionisme, le mouvement national du peuple juif en Terre d'Israël. Le terme est utilisé dans différents contextes et pour décrire différentes positions politiques caractérisées par de l'hostilité qui peut être : à l'État d'Israël, à sa création, à son caractère juif, à son territoire, à l'autodétermination du peuple juif, à une perception du mouvement sioniste ou à d'autres sujets comme le statut des territoires palestiniens.
Les haredim ou « craignant-Dieu » (en חרדים), souvent appelés juifs ultra-orthodoxes ou simplement ultra-orthodoxes, sont des juifs orthodoxes ayant une pratique religieuse particulièrement forte. Ils ne constituent pas un ensemble uniforme et comprennent en leur sein des hassidim, des mitnagdim, des séfaradim, des mizrahim, etc. Les communautés haredi respectent les mêmes principes, chacune y apportant ses quelques variantes. Depuis la fin du , ils rejettent partiellement la modernité, que ce soit dans le domaine des mœurs ou des idéologies.
Le hassidisme H'abad ou de Loubavitch (חסידות חב'ד Hassidout Haba'd, Haba'd étant l'acronyme de Hokhma Bina Da'at, « sagesse, compréhension, savoir ») est l'une des branches principales du hassidisme contemporain. Il est fondé au par le rabbin Shneur Zalman de Liozna, dit l’Alter Rebbe, qui tient sa cour à Liozna, puis déménage à Liadi, un village en Biélorussie. Dovber Schneuri déplace le centre du mouvement à Lioubavitchi qui demeure le centre de Habad jusqu'à ce que, fuyant la guerre et le nazisme, Yossef Yitzchok Schneersohn, sixième rebbe du mouvement, établisse sa synagogue à New York.