vignette|350x350px|Manifestation antisioniste à Dar es Salam (Tanzanie) en 2009.
L'antisionisme (ou anti-sionisme) désigne l'opposition au sionisme, le mouvement national du peuple juif en Terre d'Israël. Le terme est utilisé dans différents contextes et pour décrire différentes positions politiques caractérisées par de l'hostilité qui peut être : à l'État d'Israël, à sa création, à son caractère juif, à son territoire, à l'autodétermination du peuple juif, à une perception du mouvement sioniste ou à d'autres sujets comme le statut des territoires palestiniens. Au cours de l'histoire, le concept a fait partie de la réflexion politique juive, puis il a été repris dans le monde arabe, par le nationalisme palestinien, par l'URSS et plus récemment dans la rhétorique anti-israélienne. Les liens entre l'antisionisme (ses idéologies et ses conséquences) et l'antisémitisme sont étudiés par divers spécialistes.
350px|thumb|Drapeau israélien brûlé lors d'une manifestation à Brooklyn, New-York, 2012.|alt=
Stricto sensu, l'antisionisme traduit l'opposition à l'établissement d'un foyer national juif en Palestine. Toutefois, après 1948 et la fondation de l'État d'Israël et en particulier après la guerre des Six Jours et la première intifada, la situation géopolitique est devenue plus complexe, générant l'apparition de nouveaux mouvements tels que le néosionisme, le post sionisme opposé au « sionisme traditionnel » (sionisme général, sionisme révisionniste et sionisme travailliste) ou encore le non-sionisme. Dans ce contexte, les notions de sionisme et d'antisionisme ont évolué.
Aujourd'hui, les personnes qui se disent antisionistes justifient leur point de vue par un ou plusieurs des éléments suivants, parfois antinomiques :
l'opposition idéologique de principe à Israël ou à la politique israélienne de manière générale, basée sur l'opinion selon laquelle Israël serait responsable de la situation et des conflits au Moyen-Orient.