thumb|Hosties dans le rite catholique.
L'hostie, dans les rites liturgiques chrétiens, est du pain sans levain que l'officiant consacre pendant la célébration de l'Eucharistie pour le partager avec les fidèles au cours de la communion.
Dans la théologie catholique, l'hostie devient le corps du Christ, ressuscité d'entre les morts, et dont on célèbre la Résurrection le jour de Pâques.
thumb|Peinture murale représentant le pain eucharistique, Catacombe de Saint-Calixte, .
L'hostie fut aussi appelée oblata, oiste en ancien français, oublie, pain d'autel, pain à chanter, pain des anges, pain de communion, agneau, nebula, neulle et nieulle (en Flandre).
Le christianisme connaît, comme d'autres religions, la notion de sacrifice et d'offrande au dieu mais à la place de l'immolation d'une hostia (victime en latin) constituée souvent par un animal, il utilise le pain pour représenter le corps de Jésus-Christ, victime , pendant la messe, au moment de la consécration.
Le pain destiné à la consécration a gardé ce nom de « hostie ». Il s’agit d’abord d’un pain ordinaire dont les fidèles font l'oblation volontaire, offrande qui devient obligatoire au après le deuxième concile de Mâcon. La totalité du pain apporté par les fidèles n'est pas utilisée pour la consécration. Ce qui reste est béni, prend le nom d'eulogie et est distribué aux personnes qui n'ont pas communié le jour même ; les catéchumènes, les pécheurs connus et les concubines des clercs sont exclus de la distribution. On prête aux eulogies la vertu de fortifier le corps et l'esprit contre les maladies.
thumb|left|Fer à hosties.
L'hostie est ensuite faite d’un pain sans levain, spécialement préparé pour la messe. Le seizième concile de Tolède décide en 693 que le pain qui va être consacré doit être petit, entier, propre et fabriqué expressément. Jean Mabillon écrit dans De azymo qu'on utilise des fers dès le pour le faire plus petit, plus net et plus commode ; ce sont des femmes vouées au service de l'église qui le confectionnent.