Concept

Maxime le Confesseur

Résumé
Maxime le Confesseur dit parfois Maxime de Chrysopolis (580-662) est un moine et théologien byzantin. Il est reconnu saint et Père de l'Église chrétienne « indivise », célébré le 21 janvier par les orthodoxes, et inscrit au Martyrologe catholique à la date du 13 août (au jour de sa mort). Il est, parmi les Pères de l'Église, celui qui a le plus approfondi les questions de la présence de Dieu dans la nature, des relations intimes de tous les êtres créés à Dieu, de la façon dont l'homme peut entrer en relation avec les créatures et à travers elles avec Dieu, et du rôle de médiation que l'homme est appelé à exercer au sein de la création. À partir de la doctrine du salut, il a notamment développé l'idée d’une synergie entre la grâce divine et la liberté humaine qui peuvent se rejoindre à travers les deux volontés, humaines et divines (dyothélisme). Il est appelé « le Confesseur » en tant que confesseur de la foi, par les souffrances qu’il a subies de la part des partisans du monothélisme, qui sans l'amener à la mort (en martyr), lui ont coupé la langue et la main droite, avec lesquelles il défendait l'orthodoxie de la foi chrétienne en paroles et en écrits. Né en 580, Maxime aurait été, à trente ans, Premier Secrétaire à la cour de l'empereur Héraclius. Il serait devenu moine en 613, au monastère de Chrysopolis. À la suite de l'invasion du Proche-Orient et de l'Égypte par les Perses sassanides, il se réfugia à Carthage en 626. En 633, à la demande de l'empereur Héraclius qui cherchait, face à la menace des Perses, à se concilier les populations de Syrie et d'Égypte, majoritairement ralliées au monophysisme, le patriarche de Constantinople Serge rédigea un Pacte d'union, compromis possible avec le duophysisme (double nature du Christ) proclamé au concile de Chalcédoine, en précisant qu’il n’y avait en Jésus qu’une seule volonté () et une seule énergie (), d’où les termes monothélisme et monoénergisme. Maxime s'impliqua dès lors totalement dans le combat contre ce qu'il considérait comme une nouvelle hérésie, à Constantinople, en Afrique et à Rome, en défendant l'orthodoxie du concile de Chalcédoine.
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