Kéa (île)

Kéa (Κέα), aussi appelée localement Tziá (Τζιά), est une île de la mer Égée appartenant à l'archipel des Cyclades, proche de l'Attique, à de Lavrio et du cap Sounion. Dans l’Antiquité, elle était connue sous le nom de Céos (). vignette|gauche|upright=1|alt=Photographie en couleurs montant trois zones d'apparence aride et montagneuse se détachant sur un fond bleu intense|Les îles de Kéa (à gauche) et de Makronissos (à droite) photographiées depuis la Station spatiale internationale. Le cap Sounion est également visible sur ce cliché. L'île fait pour un littoral de et une population (2001) de . Montagneuse, elle est découpée en deux vallées verdoyantes plantées d'oliviers, de vignes, de chênes, d'amandiers, d'arbres fruitiers et de cyprès. La plus haute montagne, Profitis Elias, culmine à . Sa capitale est le village de Ioulís ou Ioulída, construit à l'intérieur de l'île et en hauteur comme beaucoup de villages des Cyclades, par crainte des pirates. Korissia est le port principal de l'île. Le village de pêcheurs de Vourkari est très fréquenté par les voiliers de plaisance. À la différence de la plupart des Cyclades, les toits y sont souvent en tuiles. Dépendant administrativement du district régional de Kéa-Kythnos, l'île forme un dème, auquel est rattachée l'île inhabitée de Makronissos ; son siège se trouve à Ioulída. Il est divisé en deux districts municipaux, ceux de Ioulída et de Korissia. Aristée, fils d’Apollon et de Cyrène a séjourné à Céos peu après la mort de son fils, et y aurait mis fin à une épidémie de peste en offrant des sacrifices à Zeus. Céos, fils d’Apollon et de la nymphe Rodoessi, chef du peuple des Locres, envahit l’île et lui donna son nom. Acontios était originaire de l'île. Histoire des Cyclades Kéa est habitée depuis le Néolithique : des fouilles du début du à Képhala ont révélé ainsi un village et une nécropole datant du . La péninsule d'Agia Irini abrite un important site de l'Âge du Bronze, fouillé par John Caskey ; ce site est contemporain du site de Phylakopi sur Milos.