Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
Un réservoir iléo-anal, parfois appelé poche en « J », poche en « S », poche en « W » ou réservoir pelvien, est un réservoir interne, habituellement situé là où se trouve normalement le rectum et dont la fonction est de remplacer ce dernier. Le réservoir est formé à même la partie terminale du petit intestin (iléon), qui est replié sur lui-même et cousu (ou agrafé) pour qu'il tienne dans cette position. Les murs internes sont ensuite retirés de façon à former une poche en forme de « J », de « S » ou de « W ». On pratique ensuite un orifice au bas de la poche et on coud celle-ci à l'anus, qui doit toujours être à sa place. Un réservoir iléo-anal est construit pour les personnes qui ont subi l'ablation du gros intestin (côlon) à cause d'une maladie ou d'une blessure. Les maladies et états qui peuvent nécessiter l'ablation du côlon incluent : la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse), la polypose adénomateuse familiale, la maladie de Hirschsprung, le cancer du côlon, le mégacôlon toxique Il existe un débat à savoir si les patients qui souffrent de la maladie de Crohn devraient ou non être des candidats au réservoir iléo-anal, à cause du risque que la maladie se propage au réservoir lui-même, ce qui pourrait aggraver la situation. Une alternative au réservoir pelvien est l'iléostomie. Dans certains cas, lorsque le réservoir a été construit à la suite de la colite ulcéreuse, il arrive que l'inflammation envahisse celui-ci d'une façon très similaire à l'inflammation initiale du côlon. Cette complication est appelée « pochite » et nécessite parfois le retrait définitif du réservoir. La procédure chirurgicale visant à construire un réservoir iléo-anal fut développée en tant qu'alternative à l'iléostomie où, en l'absence d'un côlon, les excréments sont déversés dans un sac collé à l'abdomen. Le pionnier de ces travaux fut Sir Alan Parks, avec la collaboration du Prof. R.J. Nicholls de l'hôpital Saint-Mark, à Londres, au début des années 1980. Le réservoir était alors appelé « poche de Parks ». I
Paul Refinetti, Per Olaf Ekstrom
,