Concept

Splendide isolement

Résumé
vignette|George Eulas Foster, homme politique canadien, premier utilisateur de l'expression du . Le splendide isolement (en Splendid isolation) renvoie à une politique étrangère mise en place par le Royaume-Uni à la fin du , sous les gouvernements conservateurs des Premiers ministres Benjamin Disraeli et le marquis de Salisbury. L'expression est utilisée pour la première fois par un homme politique canadien, George Eulas Foster, pour faire l'éloge de la position britannique consistant à se tenir à l'écart des affaires européennes. La doctrine britannique peut être résumée en quatre points : refus de la conclusion d'alliances en temps de paix, afin d'éviter une guerre provoquée par un allié ; non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États ; intervention en Europe continentale uniquement en cas de risque d'hégémonie d'une seule puissance ; défense de la liberté de commerce et de la liberté des mers. L'expression est utilisée pour la première fois le dans un article du Times. Par le traité des XXIV articles, le Royaume-Uni garantit la neutralité de la Belgique, les ports d'Anvers, Ostende et Zeebruges étant considérés comme stratégiques pour le contrôle de la Manche. L'Entente de la Méditerranée protège le statu quo et vise à contrer l'expansion de l'Empire russe. De même, la guerre de Crimée est disputée contre la Russie. Le Grand Jeu vise à protéger et étendre l'Empire britannique. L'isolation britannique commence à apparaître comme une faiblesse à la fin du . Le départ du pouvoir de Otto von Bismarck qui avait maintenu de bonnes relations plonge le Royaume-Uni dans l'incertitude. L'alliance franco-russe est nouée entre deux rivaux historiques. La course germano-britannique aux armements navals menace son hégémonie maritime. La première et la deuxième guerre des Boers illustrent les difficultés de l'armée britannique. La première étape vers l'abandon du splendide isolement est la signature de l'Alliance anglo-japonaise. Ainsi, ce splendide isolement fut mis à pied par un rapprochement franco-britannique effectué le : il s'agit de l'Entente cordiale.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.