vignette|George Eulas Foster, homme politique canadien, premier utilisateur de l'expression du .
Le splendide isolement (en Splendid isolation) renvoie à une politique étrangère mise en place par le Royaume-Uni à la fin du , sous les gouvernements conservateurs des Premiers ministres Benjamin Disraeli et le marquis de Salisbury. L'expression est utilisée pour la première fois par un homme politique canadien, George Eulas Foster, pour faire l'éloge de la position britannique consistant à se tenir à l'écart des affaires européennes.
La doctrine britannique peut être résumée en quatre points :
refus de la conclusion d'alliances en temps de paix, afin d'éviter une guerre provoquée par un allié ;
non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États ;
intervention en Europe continentale uniquement en cas de risque d'hégémonie d'une seule puissance ;
défense de la liberté de commerce et de la liberté des mers.
L'expression est utilisée pour la première fois le dans un article du Times.
Par le traité des XXIV articles, le Royaume-Uni garantit la neutralité de la Belgique, les ports d'Anvers, Ostende et Zeebruges étant considérés comme stratégiques pour le contrôle de la Manche.
L'Entente de la Méditerranée protège le statu quo et vise à contrer l'expansion de l'Empire russe. De même, la guerre de Crimée est disputée contre la Russie. Le Grand Jeu vise à protéger et étendre l'Empire britannique.
L'isolation britannique commence à apparaître comme une faiblesse à la fin du . Le départ du pouvoir de Otto von Bismarck qui avait maintenu de bonnes relations plonge le Royaume-Uni dans l'incertitude. L'alliance franco-russe est nouée entre deux rivaux historiques. La course germano-britannique aux armements navals menace son hégémonie maritime. La première et la deuxième guerre des Boers illustrent les difficultés de l'armée britannique.
La première étape vers l'abandon du splendide isolement est la signature de l'Alliance anglo-japonaise.
Ainsi, ce splendide isolement fut mis à pied par un rapprochement franco-britannique effectué le : il s'agit de l'Entente cordiale.
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This article covers worldwide diplomacy and, more generally, the international relations of the great powers from 1814 to 1919. This era covers the period from the end of the Napoleonic Wars and the Congress of Vienna (1814–1815), to the end of the First World War and the Paris Peace Conference (1919–1920). Important themes include the rapid industrialization and growing power of Great Britain, the United States, France, Prussia/Germany, and, later in the period, Italy and Japan.
Les Alliés de la Première Guerre mondiale, parfois appelés Forces de l'Entente ou Triple-Entente, désignaient la coalition formée tout au long de la Première Guerre mondiale entre plusieurs pays (principalement la France, l'Italie (qui rejoint l'alliance en 1915), l'Empire britannique, l'Empire russe (qui se retire en 1917) puis les États-Unis (en 1917) contre la Triplice. Les principaux alliés étaient la France, l'Empire russe, l'Empire britannique, l'Italie (à partir de 1915), puis en 1917 les États-Unis.
vignette|400x400px| (), caricature de James Gillray, 1779. John Bull et un Français stéréotypé échangeant des insultes : et . Accroché au mur derrière l'Anglais, du bœuf ; derrière le Français, des grenouilles. Avec John Bull, un bulldog robust ; avec le Français, un lévrier lâche. Sur la chope de porter de John Bull est écrit . John Bull est le nom d'un personnage symbolisant le Royaume-Uni, et plus précisément l'Angleterre, ou encore l'Anglais typique. Son nom signifie « Jean le Taureau ».