La mémoire collective regroupe les représentations qu'un groupe partage de son passé.
S'il n'existe pas de consensus quant à la manière de la définir, l'expression « mémoire collective » consiste (au moins métaphoriquement) à attribuer une faculté psychologique individuelle à un groupe, comme une famille ou une nation. La mémoire collective est, selon Pierre Nora, .
Ce concept fait l'objet de travaux dans de nombreuses disciplines, notamment la sociologie, l'histoire, la philosophie, l'anthropologie et la psychologie.
Les travaux sur la mémoire collective ont été lancés par Maurice Halbwachs dans son ouvrage Les cadres sociaux de la mémoire, publié en 1925. Dans son œuvre, Halbwachs a donné au concept de mémoire collective au moins deux sens distincts dont on peut retrouver l'influence jusque dans les travaux actuels. Dans le premier, la notion de mémoire collective renvoie à l'idée que la mémoire individuelle est systématiquement influencée par les cadres sociaux dans lesquels elle s'insère. Dans le deuxième sens, la mémoire collective prend un sens plus radicalement collectiviste et renvoie à la mémoire du groupe en lui-même, au-delà de la mémoire de ses membres.
Le sociologue français Maurice Halbwachs a été l'élève de Henri Bergson et d'Émile Durkheim qui ont tous deux influencé son œuvre. Il considère que l'étude de la mémoire, plutôt que de relever de la compréhension des propriétés subjectives de l'esprit (point de vue subjectiviste), nécessite de s'intéresser à la manière dont le contexte social et le groupe d'appartenance structurent la mémorisation et la remémoration des événements par les individus. Il est même, selon lui, difficile d'imaginer que la mémoire puisse fonctionner en dehors d'un groupe. Il illustre notamment cette idée avec l'exemple des souvenirs d'enfance: selon lui, il est en effet très difficile de distinguer quels éléments de ces souvenirs sont « authentiques » et dans quelle mesure ils sont influencés par les suggestions et les indices de notre famille ou de notre entourage.
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