La Marche verte (en arabe : المسيرة الخضراء, en amazigh : ⵜⴰⵡⴰⴷⴰ ⵜⴰⵣⴳⵣⴰⵡⵜ Tawada Tazegzawt) est une grande marche pacifique partie du Maroc le vers le Sahara espagnol (actuel Sahara occidental, disputé avec le Front Polisario), lancée par le roi marocain Hassan II dans le but de le récupérer, car considéré comme faisant historiquement partie du Sahara marocain. Elle mobilisa environ 350 000 volontaires civils marocains.La Marche a fait suite à l'avis consultatif de la Cour internationale de justice rendu sur demande de Hassan II, cet avis reconnaissant des liens d'allégeances partiels, mais niant tout lien de souveraineté et reconnaissant le droit à l'auto-détermination.
Le Sahara occidental est un territoire où le processus de décolonisation n'est pas achevé selon l'ONU qui le considère comme non autonome, c'est-à-dire que sa population ne s'administre pas encore complètement elle-même, et sans autorité administrante, c'est-à-dire qu'aucune puissance n'y exerce de tutelle légitime. Il est de facto contrôlé à 80 % par le Maroc et à 20 % par le Front Polisario. La légitimité de la prise de contrôle de facto de la majorité du territoire par le Maroc n'est pas reconnue par l'ONU, qui ne reconnaît pas non plus la légitimité de la proclamation de République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 1976 par le Front Polisario.
Les Forces armées royales marocaines, peu avant, étaient intervenues dans l'Est du territoire pour occuper plusieurs points stratégiques et, le moment venu, ont été présentes autour de volontaires marocains.
Le 6 novembre est devenu le jour d'une fête nationale au Maroc.
Depuis son indépendance en 1956, le Maroc revendique le territoire du Sahara espagnol. En , l'Espagne, qui souhaite se retirer, annonce l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour 1975. Le Maroc s'oppose à tout référendum qui pourrait conduire à l'indépendance du territoire et demande à la Cour internationale de justice de statuer sur sa revendication.