Concept

Syndrome du voyageur

Résumé
Le syndrome du voyageur est un trouble psychique généralement passager que rencontrent certains voyageurs confrontés à des aspects de la réalité du pays visité, par exemple l'abondance d'œuvres d'art (syndrome de Stendhal), de symboles religieux (syndrome de Jérusalem), ou l'écart entre des cultures. Il est différent du voyage pathologique au cours duquel un sujet entreprend un voyage motivé par un contexte psychiatrique. Le syndrome du voyageur est caractérisé par un certain nombre de symptômes psychiatriques comme des états délirants aigus, des hallucinations, un sentiment de persécution (conviction délirante d’être victime de préjudices, d’agressions, de l’hostilité d’autrui), une déréalisation, une dépersonnalisation, de l'anxiété, et également des troubles à expression corporelle comme des vertiges, une tachycardie, des sueurs, etc. En fait, le tableau clinique observé est assez variable, mais il a la caractéristique de survenir au cours d'un voyage qui confronte le voyageur à des choses inconnues de lui, qu'il n'a pas anticipées, alors que ces symptômes-là n'existaient pas avant le voyage et qu'ils disparaissent avec un retour dans le milieu habituel. Cela le différencie du voyage pathologique dans lequel ce sont des troubles psychiatriques préexistants qui conduisent à accomplir un voyage, généralement dans un contexte délirant. Plusieurs syndromes du voyageur ont été décrits, dans différents contextes, avec des sources plus ou moins importantes. Syndrome de Stendhal Également appelé , il se manifeste chez des personnes qui, exposées à une abondance d'œuvres d'art, se retrouvent face à leur conception artistique et à la grandeur physique et morale des œuvres. Il a été décrit par Stendhal qui le premier, en 1817, dans ses Carnets de voyage, a fait la description de ce que lui-même a ressenti en sortant de la basilique Santa Croce à Florence. Aujourd'hui, les hôpitaux de Florence reçoivent toujours des patients présentant de tels états et le terme de « syndrome de Stendhal » fut consacré par une étude publiée en 1992 par la psychiatre Graziella Magherini.
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