Concept

Place des femmes en médecine

Résumé
La place des femmes en médecine désigne la participation des femmes aux professions médicales, notamment au métier de médecin. Historiquement, cette place a souvent été restreinte dans de nombreux endroits du monde, alors même que le rôle des femmes en tant que soignantes, de manière informelle ou dans le cadre des diverses professions de la santé était important. Au , la plupart des pays garantissent aux femmes un accès aux études médicales égal à celui des hommes, bien que tous n'assurent pas l'égalité des possibilités d'emploi, et que la parité ne soit pas encore atteinte au sein des spécialités médicales. vignette|Agnodice, Sage-femme athénienneGravure extraite de Biographie des sages-femmes célèbres, anciennes, modernes, contemporaines, par A. Delacoux, 1833. monde occidentalPlusieurs civilisations anciennes ont retenu l'implication des femmes en médecine. Ancien Monde Médecine dans l'Égypte antique En Égypte ancienne, Méryt-Ptah (2700 av. J.-C.), décrite comme « médecin en chef », pourrait être la première femme scientifique explicitement nommée de l'histoire des sciences, mais son existence réelle est remise en question. D'autre part, on cite également Peseshet, ayant vécu sous la , comme la connue au monde. Médecine en Grèce antique thumb|Marie la Juive, à qui l'on doit l'invention de plusieurs instruments de chimie, dont le bain-marie et un type d'alambic. Agamédé est citée par Homère en tant que guérisseuse, dans la Grèce antique d'avant la guerre de Troie (vers 1194–1184 av. J.-C.). Agnodice est la première femme médecin à pratiquer légalement, à Athènes, en 350 av. J.-C. Celle-ci doit se déguiser en homme pour suivre les cours de médecine, passe brillamment l'examen et devient gynécologue, mais sans révéler sa véritable identité. Les malades viennent en grand nombre la voir et les autres médecins lancent une rumeur disant qu’elle userait de son métier pour séduire les femmes mariées. Agnodice est alors obligée de révéler sa véritable identité, faisant qu'elle est accusée de violer la loi athénienne - en pratiquant une branche de la médecine - et risque une forte condamnation.
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