Le national-libéralisme (ou libéralisme national) est une variante du libéralisme, combinant des politiques et des questions libérales avec des éléments de nationalisme. Historiquement, le national-libéralisme a également été utilisé dans le même sens que le libéralisme conservateur (libéralisme de droite). Il s'agit d'une forme de nationalisme modéré.
Une série de partis politiques «nationaux-libéraux», par idéologie ou simplement par leur nom, étaient particulièrement actifs en Europe au XIXe siècle dans plusieurs contextes nationaux tels que l'Europe centrale, les pays nordiques et l'Europe du Sud-Est.
Reprenant souvent dans les premières années du les idées de la Révolution française (la nation comme « communauté de citoyens », d'abord fondée sur l'ordre juridique de l'État et l'adhésion à une même Constitution, la Staatsnation), le nationalisme allemand va en diverger rapidement. La mainmise par Napoléon sur les États allemands amène une réaction : le patriotisme allemand prend pour moteur la résistance à cette emprise et apparaissent les penseurs qui centrent au contraire leur conception de la nation sur une singularité historique du peuple allemand, la Volksnation : Joseph Görres ou Johann Gottlieb Fichte se font les premiers chantres de la germanitude.
Après le départ des Français, c'est l'influence du Romantisme qui va imprégner le nationalisme allemand. Idéalisation du passé, particulièrement du Moyen Âge, et aussi de Luther en Allemagne protestante : on se fonde sur les grands héros allemands et on met en avant la Kulturnation. Même si ces conceptions sont davantage portées à cette époque par les penseurs les plus réactionnaires tels le Saxon Adam Müller et qu'un libéral comme le Badois Karl von Rotteck déclare préférer la liberté sans unité à l'unité sans liberté, les rêves romantiques imprègnent aussi les forces les plus progressistes ; ainsi l'essayiste libéral français Saint-Marc Girardin écrit-il en 1835
Première spécificité allemande donc, soulignée par T.
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vignette|Drapeau du Drapeau du Parti de la liberté d'Autriche. Le Parti de la liberté d'Autriche ou Parti libéral autrichien (Freiheitliche Partei Österreichs, FPÖ) est un parti politique national-conservateur et de droite populiste autrichien fondé en 1955. Longtemps dirigé par Jörg Haider puis Heinz-Christian Strache, il est présidé depuis 2019 par Norbert Hofer. Le parti adhère en 2007 au groupe Identité, tradition, souveraineté au Parlement européen, disparu la même année.
Josef Bucher, président du parti de 2009 à 2013.|vignette L'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (Bündnis Zukunft Österreich, abrégé en BZÖ) est un parti politique autrichien né d'une scission du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) le , menée par Jörg Haider, Landeshauptmann de Carinthie et principal dirigeant du FPÖ. Jörg Haider quitte le FPÖ le , à la veille d'un congrès où il risquait de perdre la direction du parti.
Le populisme de droite est une idéologie politique qui combine les valeurs de la droite avec les thèmes et la rhétorique du populisme. Depuis les années 1990, plusieurs partis populistes de droite sont entrés dans les parlements nationaux (Canada, Chili, France, Israël, Norvège, Pologne, Russie, Roumanie), et ont même intégré des coalitions gouvernementales (Autriche, Pays-Bas, Danemark, Italie). Cette rhétorique est souvent constituée de sentiments anti-élitistes, antisystèmes et parlant au noms des « petites gens ».