vignette|Un polygone simple à 43 côtés représentant une galerie d'art, et quatre caméras couvrent cette galerie.
En informatique, plus précisément en géométrie algorithmique, le problème de la galerie d'art est un problème de visibilité bien étudié inspiré d'un problème réel. Il se formule comme suit :
« Quel est le nombre de gardiens (ou caméras) nécessaires pour surveiller une galerie d'art, et où faut-il les placer ? »
Formellement, la galerie d'art est représenté par un polygone simple et chaque gardien par un point du polygone. Un ensemble de points est dit surveiller ou couvrir un polygone si, pour tout point du polygone, il existe un point tel que le segment de droite entre et est entièrement contenu dans le polygone. On peut aussi interpréter les gardiens comme des caméras de surveillance et demander que l'ensemble de la galerie soit visible en balayage.
Le théorème de la galerie d'art, démontré par Václav Chvátal, donne un majorant du nombre minimal de gardiens. Il dit :
« Pour garder un polygone simple à sommets, gardiens suffisent, et cette borne peut être atteinte ».
La question sur le nombre de gardiens nécessaires a été posée à Chvátal par Victor Klee en 1973. Chvátal l'a prouvé peu de temps après. La démonstration de Chvátal a été simplifiée par Steve Fisk, au moyen d'un argument basé sur une coloration de graphe. Fisk était alors professeur de mathématiques au Bowdoin College.
Le problème et le théorème de la galerie d'art est moins connu que les thèmes standard de la géométrie algorithmique comme l'enveloppe convexe, la triangulation d'un polygone ou le calcul du diagramme de Voronoï, mais il figure dans divers manuels et cours de géométrie algorithmique.
vignette|Une 3-coloration des sommets d'un polygone triangulé. Les sommets d'une même couleur donnent un ensemble de gardiens. Les sommets bleus par exemple fournissent un ensemble non-optimal de 3 gardiens. Il est possible de n'avoir que 2 gardiens, en les plaçant au nœud bleu le plus en haut (et le plus à gauche), et au nœud rouge en bas à droite.
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In geometry, visibility is a mathematical abstraction of the real-life notion of visibility. Given a set of obstacles in the Euclidean space, two points in the space are said to be visible to each other, if the line segment that joins them does not intersect any obstacles. (In the Earth's atmosphere light follows a slightly curved path that is not perfectly predictable, complicating the calculation of actual visibility.) Computation of visibility is among the basic problems in computational geometry and has applications in computer graphics, motion planning, and other areas.
En géométrie algorithmique, la triangulation d'un polygone consiste à décomposer ce polygone en un ensemble (fini) de triangles. Une triangulation d'un polygone P est une partition de P en un ensemble de triangles qui ne se recouvrent pas, et dont l'union est P. Dans le cas le plus restrictif, on impose que les sommets des triangles ne soient que les sommets de P. Dans un cadre plus permissif, on peut rajouter des sommets à l'intérieur de P ou sur la frontière pour servir de sommets aux triangles.
Recently, Pawlik et al. have shown that triangle-free intersection graphs of line segments in the plane can have arbitrarily large chromatic number. Specifically, they construct triangle-free segment intersection graphs with chromatic number Θ(log log n). ...
2013
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Dissection puzzles require assembling a common set of pieces into multiple distinct forms. Existing works focus on creating 2D dissection puzzles that form primitive or naturalistic shapes. Unlike 2D dissection puzzles that could be supported on a tabletop ...
The problem of finding "small" sets that meet every straight-line which intersects a given convex region was initiated by Mazurkiewicz in 1916. We call such a set an opaque set or a barrier for that region. We consider the problem of computing the shortest ...