La notion d’abus de langage est employée pour critiquer une expression verbale plus ou moins impropre dans sa sémantique, donnant une sensation que la langue est . On parle aussi de malapropisme ou d’impropriété. La notion connait une intersection avec celle de métonymie, et recouvre plus généralement le fait d’utiliser un mot à la place d’un autre.
L’abus de langage diffère du barbarisme et du solécisme, qui sont des constructions incorrectes au regard des règles de la langue. Les expressions qualifiées d’abus de langage sont des constructions tout à fait correctes, mais leur sens véritable ne correspond pas à ce qui est désigné en pratique.
Selon leurs causes et éventuellement leurs motivations, les abus de langage sont plus ou moins critiqués.
L’abus de langage est parfois la conséquence du fait qu’un mot d’un terme technique, au moment de faire le buzz, est incorrectement entendu ou lu par les journalistes qui le confondent avec un mot plus courant dont le sens est plus clair. Ce mot erroné est alors médiatisé à la place du mot correct. Cette confusion peut être volontaire, dans le but de faciliter la propagation de l’expression et d’augmenter l’attention sur le média.
L’abus de langage peut également être dû à la mauvaise traduction d’un faux-ami (), au détournement (généralement par manque de connaissance de la vraie définition) de l’usage d’un mot () ou encore à la simplification d’une expression plus ou moins alambiquée, que ce soit pour éviter d’utiliser des termes que l’on ne saurait pas expliquer () ou pour faciliter l’usage.
Un autre cas est l’antonomase consistant à utiliser une marque pour désigner un type d’objets, même quand ces objets ne sont pas produits par ces marques ().
De façon généralement plus anodine, l’abus de langage peut être dû à la confusion de notions voisines ou d’objets semblables (), à l’histoire (), à l’idée qu’une entité peut être représentée par un de ses composants (), ou encore à l’idée que deux entités proches n’en forment qu’une seule ().
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A homophone (ˈhɒməfoʊn,_ˈhoʊmə-) is a word that is pronounced the same (to varying extent) as another word but differs in meaning. A homophone may also differ in spelling. The two words may be spelled the same, for example rose (flower) and rose (past tense of "rise"), or spelled differently, as in rain, reign, and rein. The term homophone may also apply to units longer or shorter than words, for example a phrase, letter, or groups of letters which are pronounced the same as another phrase, letter, or group of letters.
La contrepèterie ou abusivement le contrepet est un jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes ou syllabes d'une phrase afin d'en obtenir une nouvelle, présentant souvent un sens concupiscent masqué par l'apparente innocence de la phrase initiale. Jusqu'au début du , les termes antistrophe et équivoque étaient également employés comme synonymes. Joël Martin se plaît à définir le contrepet comme , cette définition étant elle-même une contrepèterie (« L'art de délasser les cons que débouche notre bite »).
A speech error, commonly referred to as a slip of the tongue (Latin: lapsus linguae, or occasionally self-demonstratingly, lipsus languae) or misspeaking, is a deviation (conscious or unconscious) from the apparently intended form of an utterance. They can be subdivided into spontaneously and inadvertently produced speech errors and intentionally produced word-plays or puns. Another distinction can be drawn between production and comprehension errors. Errors in speech production and perception are also called performance errors.