Concept

Bristol Jupiter

Résumé
Le Bristol Jupiter est un moteur thermique britannique à refroidissement par air, à neuf cylindres en simple étoile, construit par la Bristol Aeroplane Company. Initialement conçu vers la fin de la Première Guerre mondiale, et alors connu sous le nom de « Cosmos Jupiter », il bénéficia d’une longue série de perfectionnements et d'évolutions qui ont fait de lui l’un des meilleurs moteurs de son époque. Le Jupiter a été largement utilisé sur de nombreux avions au cours des années 1920 et 1930. Des centaines de Jupiter de toutes les versions ont été produits, tant par Bristol que par ses licenciés étrangers. Le Jupiter a été conçu vers la fin de la Première Guerre mondiale par Roy Fedden, ingénieur en chef de Cosmos Engineering, une entreprise britannique. Devant la rapide décroissance des dépenses militaires après l'armistice, Cosmos fit faillite en 1920, et fut finalement rachetée par la Bristol Aeroplane Company grâce aux points forts de la conception du Jupiter et avec les encouragements du Ministère de l'Air. Le moteur n’était alors qu'aux débuts de son développement, mais, arrivé à maturité, il se révéla comme l'un des plus fiables du marché. Ce fut le premier moteur refroidi par air à passer les tests de l'Air Ministry à pleine puissance, le premier à être équipé d'un régulateur automatique de suralimentation, et le premier à être monté sur des avions de ligne. Le Jupiter était de conception assez standard, mais comportait aussi quatre soupapes par cylindre, ce qui était rare à l'époque pour un moteur à air. Les cylindres, usinés à partir d’ébauches en acier forgé, étaient borgnes et recevaient des culasses-cataplasmes (« poultice heads ») en alliage léger. Par la suite, les cylindres furent usinés ouverts et reçurent des culasses coulées en alliage léger et vissées, conformément aux études du Royal Aircraft Establishment (RAE) dont les conclusions furent rapidement adoptées par les constructeurs de moteurs à air. En 1927, un nouveau changement intervint, en raison d’un important taux de rejet des culasses coulées, qui furent remplacées par des pièces en alliage léger forgé, usinées dans la masse.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.