Concept

Alphabet phonétique international

Résumé
L'alphabet phonétique international (API) est un alphabet utilisé pour la transcription phonétique des sons du langage parlé. Contrairement aux nombreuses autres méthodes de transcription qui se limitent à des familles de langues, l'API est conçu pour couvrir l'ensemble des langues du monde. Développé par des phonéticiens français et britanniques sous les auspices de l'Association phonétique internationale, il a été publié pour la première fois en 1888. Sa dernière révision date de 2005 ; celle-ci comprend 107 lettres, 52 signes diacritiques et 4 caractères de prosodie. Histoire de l'Alphabet phonétique international L'API a été développé au départ par des professeurs de langue britanniques et français sous la direction de Paul Passy dans le cadre de l'Association phonétique internationale, fondée à Paris en 1886 sous le nom de Dhi Fonètik Tîcerz' Asóciécon. La première version de l'API, publiée en 1888, était inspirée de l'alphabet romique de Henry Sweet, lui-même élaboré à partir de l'alphabet phonotypique d'Isaac Pitman et Alexander John Ellis. L'API a connu plusieurs révisions en 1900, 1932, 1938, 1947, 1951, 1989, 1993, 1996 et 2005. La transcription phonétique en API consiste à découper la parole en segments sonores supposés insécables, et à employer un symbole unique pour chacun de ceux-ci, en évitant les multigrammes (combinaisons de lettres, comme le son ch du français, noté // phonologiquement, ou le gli italien, transcrit // phonologiquement). Le nombre de caractères principaux de l’API est de 118, ce qui permet de couvrir les sons les plus fréquents. Ces caractères sont pour la plupart des lettres grecques ou latines ou des modifications de celles-ci : , , , (tirés de r) ; , (tirés de e). Les sons moins fréquents sont transcrits à partir des précédents en indiquant une modification du mode ou du point d'articulation par le biais d'un ou plusieurs signes diacritiques (au nombre de 76) sur le caractère principal : par exemple, le b du castillan caber (« tenir, rentrer dans ») est transcrit [] pour indiquer une spirante au lieu de la fricative bilabiale sonore [β].
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